Sa généalogie

Généalogie du baron de Damas
par Pierre NICOLAS

Marié à Paris (Saint-Thomas-d’Aquin) le 9 juin 1818* et suivant contrat du 6 signé par le Roi et la famille royale devant Péan de Saint-Gilles, substituant Trutat, notaires à Paris, à Sigismonde Charlotte Laure d’Hautefort, née à Courbevoie (Hauts-de-Seine) le 2 juillet 1799 (14 messidor an VII), morte en son hôtel à Paris Xe ancien le 10 septembre 1847*, inhumée à Hautefort (Dordogne), fille d’Amédée Louis Frédéric Emmanuel, comte d’Hautefort, premier gentilhomme de la chambre du comte de Provence, et d’Alix Julie de Choiseul Praslin.

De ce ménage sont issus :

Charles Gabriel Godefroi Marie Maxence Michel, comte de Damas, né à Marseille (Bouches-du-Rhône) le 15 mai 1819*, mort à Paris le 26 mars 1845. Sans alliance.

Pierre Marie Edmond, comte de Damas d’Anlezy, propriétaire, maire d’Anlezy (Nièvre), né à Marseille (Bouches-du-Rhône) le 13 mai 1820*, mort au château d’Anlezy le 19 mars 1875*, marié le 30 septembre 1844 à Blanche Charlotte Catherine Alexandrine de Bessou, née à Paris le 25 juillet 1825, morte en son hôtel à Paris VIIe le 12 mars 1880*, obsèques à Sainte-Clotilde le 15, fille de Wladislas Séverin, comte de Bessou, et de Stéphanie Gigault de La Salle. D’où postérité.

Le révérend père Amédée Jean Marie Paul de Damas, prêtre de la Compagnie de Jésus, aumônier de l’armée d’Orient, aumônier militaire pendant la guerre franco-allemande, missionnaire en Arménie[1], né à Marseille (Bouches-du-Rhône) le 4 juillet 1821*, mort à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) le 19 juin 1903.

Alfred Jacques Marie Maxence Michel, comte de Damas d’Hautefort, écuyer du comte de Chambord, né à Marseille (Bouches-du-Rhône) le 6 octobre 1822*, mort à Billère, Pau (Pyrénées-Atlantiques) le 14 avril 1887*, marié en premières noces à Paris, La Madeleine, le 1er mai 1850 à Armandine Louise Marie de La Panouse, née en 1827, morte au château d’Hautefort (Dordogne) le 30 janvier 1851*, fille d’Alexandre César, comte de La Panouse, capitaine de vaisseau, banquier, administrateur de la Caisse d’épargne et de la Compagnie royale d’assurances, conseiller général et député de la Seine, membre de la commission du Budget, pair de France, chevalier de Saint-Louis, et d’Anastasie Charlotte Macquerel de Pleine-Selve ; marié en secondes noces à Paris le 24 octobre 1863 à Isabella Deborah Young, née à Londres (Angleterre) le 23 mai 1826, morte à Paris VIIIe le 13 mars 1904*, veuve d’Edward Cotterill Scholefield, fille de John Young et de Jane Smith. Sans postérité.

Alix Laurence Marie de Damas, née à Paris Ier ancien le 13 septembre 1824, morte au château de La Roussière, Saint-Maixent-de-Beugné (Deux-Sèvres) le 4 février 1879*, mariée à Paris VIIe les 27 et 28 juillet 1863 à Louis Charles Pierre Casimir de Blacas d’Aulps, 2e prince et duc de Blacas[2], né à Londres (Angleterre) le 15 avril 1815, mort au palais Cavalli, Venise (Italie) le 10 février 1866*, fils de Pierre Louis Jean Casimir de Blacas d’Aulps, 1er prince et duc de Blacas[3], sous-lieutenant au Noailles-dragons, émigré, représentant du comte de Provence à Saint-Pétersbourg (Russie), ministre de la maison du Roi (2 juin 1814), maréchal de camps (8 août 1814), grand-maître de la garde-robe, intendant général des bâtiments de la Couronne, ambassadeur à Naples puis à Rome, membre de l’Institut, chevalier du Saint-Esprit, et d’Henriette Félicité Marie du Bouchet de Sourches de Montsoreau. D’où postérité.

Paul Marie, vicomte de Damas, propriétaire, président du conseil général des pélerinages, commandeur de Pie IX, né à Paris Ier ancien le 8 juin 1826, mort à Libourne (Gironde) le 10 janvier 1900*, inhumé aux Salles-de-Castillon (Gironde), marié à Dijon (Côte-d’Or) le 9 février 1850* à Mathilde Victoire Marie Le Clerc de Juigné, fondatrice et présidente du conseil de Notre-Dame-du-Salut de Bordeaux (Gironde), membre du tiers[4]-ordre de Saint-François-d’Assise, née à Dijon le 6 octobre 1828, morte dans l’incendie du Bazar de la Charité à Paris VIIIe le 4 mai 1897, obsèques à Saint-Pierre du Gros-Caillou le 10, inhumée aux Salles-de-Castillon, fille de Léon Victoire Raoul Le Clerc, baron de Juigné, capitaine d’état-major, chevalier de la Légion d’honneur, et de Reine Marie Irène Ranfer de Bretenières. D’où postérité adoptive.

Le révérend père Charles Marie Michel de Damas, prêtre de la Compagnie de Jésus, né à Paris le 31 juillet 1827, mort à Lyon le 1er mars 1898.

Albéric Marie, comte de Damas, capitaine au 2e chasseurs d’Afrique, chevalier de la Légion d’honneur, né à Paris le 22 octobre 1828, mort au combat de Tchang Via Wou, Li Ossou (Chine) le 18 septembre 1860. Sans alliance.

Henri de Damas, né à Paris le 5 février 1830, mort à Eilavoyer, près de Fribourg (Suisse) le 25 août 1838.

Marie Philomène Thérèse de Damas, née à Hautefort (Dordogne) le le 29 octobre 1834, morte au château de La Roussière, Saint-Maixent-de-Beugné (Deux-Sèvres) le 11 mai 1903*, mariée le 29 septembre 1859 à Paul Amédée Charles, marquis de Cumont, maire de Saint-Maixent-de-Beugné, membre du conseil général des Deux-Sèvres, né à Paris le 25 août 1829, mort à Paris VIIe le 24 juin 1908*, fils de Joseph Hyacinthe Théophile, marquis de Cumont, lieutenant aux lanciers de la Garde royale, et de Catherine Ignacia de La Merced Delisle. Sans postérité.


[1] Sa carrière et ses œuvres sont abondamment développées dans le Dictionnaire de biographie française, tome X, colonnes 22-23.

[2] Il avait épousé en premières noces à Paris les 17 et 18 septembre 1845 Marie Paule de Pérusse des Cars, née à Paris XIe ancien le 2 février 1827, morte à Pau (Pyrénées-Atlantiques) le 18 septembre 1855, fille d’Amédée de Pérusse, 2e duc des Cars, et d’Augustine du Bouchet de Sourches de Tourzel. D’où postérité.

[3] Il est étudié avec sa descendance dans le chapitre « Son entourage » du site.

[4] Sa famille et son entourage sont abondamment étudiées dans le Martyrologe du Bazar de la Charité, par Pierre Nicolas et Jacques-Régis du Cray, Paris, 2000, pages 352-356

Le baron de Damas

Ange Hyacinthe Maxence, baron de Damas de Cormaillon, fils de Charles, baron de Damas, de la branche bourguignonne de cette famille, dite d’Anlezy, colonel au régiment de La Marche, aide de camp de Monsieur, tué au siège de Quiberon en 1795, et de Marie Gabrielle Marguerite de Sarsfield, naquit à Paris, paroisse Saint-Sulpice, le 30 septembre 1785*. Il émigra avec ses parents dès 1791 et devint cadet d’artillerie à Saint-Pétersbourg en 1795. En 1800, le tsar Paul le distingua et le pourvut d’une lieutenance au régiment de la garde Semienowski. Le 24 mars 1801, Maxence assista, en sous-ordre, à l’assassinat de Paul 1er. En 1803, il se rendit en cachette à Paris avec Langeron, mais rentra en Russie, et assista, sans que son régiment fût engagé, à la bataille d’Austerlitz. Promu capitaine (1807) puis chef de bataillon (avril 1811), il fit la campagne de Russie du côté russe, combattit très peu mais fut blessé à Borodino. Colonel des grenadiers d’Astrakan avec rang de général, il fit la campagne de Saxe où il livra quelques combats heureux, notamment à Giesberg, près de Dresde. Pendant la campagne de France, lors de la bataille de Brienne, il eut une attitude très crâne, qui devint d’ailleurs légendaire.

En mai 1814, il fut nommé gentilhomme d’honneur de la duchesse d’Angoulême et aide de camp du duc d’Angoulême, qu’il suivit dans le Midi et en Espagne en qualité de sous-chef d’état-major, puis de chef d’état-major. Il s’opposa à l’armée impériale, occupa Montélimar, Loriol, Valence, mais capitula à La Palud et échappa de peu au poteau d’exécution.

Après Waterloo, il prit le commandement de la Guyenne et du Languedoc. Promu lieutenant général, il reçut le commandement de la 8e division militaire à Marseille et servit en Espagne (janvier 1823) sous les ordres du maréchal Moncey, où il obtint la capitulation de la forteresse de San-Fernando.

A son retour d’Espagne, il fut nommé pair de France par ordonnance du 9 octobre 1823 : « Louis, par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre, à tous ceux qui ces présentes verront, salut. Voulant donner à notre cousin, le maréchal comte Molitor, et aux lieutenants généraux comte Bordesoulle, comte Guilleminot, comte Bourck, comte Bourmont et baron de Damas, un témoignage éclatant de notre satisfaction pour le dévouement dont il nous ont donné des preuves multipliées, ainsi que pour les bons et loyaux services qu’ils nous ont rendus dans l’expédition si glorieusement terminée par notre bien-aimé neveu le duc d’Angoulême, Nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit : Art. 1er. Notre cousin, le maréchal comte Molitor, et nos fidèles et aimés les sieurs comte Bordesoulle, comte Guilleminot, comte Bourck, comte Bourmont et baron de Damas, sont élevés à la dignité de pairs du royaume, pour en jouir, eux et leurs descendants en ligne directe, naturelle et légitime, de mâle en mâle, et par ordre de primogéniture, ainsi que des droits, honneurs et prérogatives qui y sont attachés. Art. 2. Il est dérogé, à leur égard, à l’art.1er de notre ordonnance du 25 août 1817, en ce qui concerne l’institution préalable de majorat qui devra être attaché à leur pairie. Art. 3. Le président de notre conseil des ministres est chargé de l’exécution de la présente ordonnance. Donné à Paris, au château des Tuileries, le 9ème jour du mois d’octobre de l’an de grâce 1823, et de notre règne le vingt-neuvième. Signé LOUIS. Par le Roi : Le Président du Conseil des Ministres, Signé Jh. de Villèle ».

Le baron Maxence de Damas fut nommé secrétaire d’État de la Guerre le 19 octobre 1823. Son ministère fut essentiellement marqué par la création de la manufacture d’armes de Châtellerault, le projet de loi portant à huit ans le service militaire et son refus de mettre à la retraite d’anciens généraux de l’Empire. Bien qu’ayant une préférence pour le ministère de la Guerre, il accepta, à la demande de Villèle, le portefeuille des Affaires Étrangères, en remplacement de Châteaubriand, le 4 août 1824. Il s’y distingua par la réorganisation des consulats, mais marqua peu d’intérêt pour la diplomatie. Il suivit Villèle lors de la chute du Ministère le 3 janvier 1828. Durant ces quatre années passées au gouvernement, il se montra intransigeant bien que très scrupuleusement honnête et fidèle à ses convictions, ce qui, à la Chambre, le fit considérer comme ultra.

Le 22 avril 1828, Charles X, dont il avait toujours été l’un des proches, le nomma gouverneur du duc de Bordeaux, en remplacement de Charles-François de Riffardeau, duc de Rivière, décédé la veille. Le souverain lui annonça cette nomination en ces termes : « 22 avril 1828. Vous devez être déjà instruit, mon cher baron, de la perte cruelle que je viens de faire. Le bon et excellent M. de Rivière est mort hier matin. Ce malheur est déchirant pour mon coeur, et je sens profondément tout ce qu’il a plu à Dieu de m’enlever ; mais, en me soumettant autant qu’il est en moi aux décrets de la Providence, je dois remplir tous les devoirs qui me sont imposés. Le premier est de donner un successeur à celui que j’ai perdu. J’ai cherché un homme religieux, moral par principe, dont l’attachement me soit bien connu, dans une situation élevée dans la société, d’un âge qui le mette à même de continuer et de terminer l’éducation de l’enfant que le Ciel nous a donné, et dont les services militaires le mettent à portée de donner à son élève le goût et le talent du grand art dont mon petit-fils aura peut-être un si grand besoin. D’après ces motifs, je n’hésite pas à vous dire que j’ai jeté les yeux sur vous pour remplir cette grande et si importante fonction. Cette preuve d’une entière confiance et d’une complète estime ne peut pas être considérée comme une faveur que je vous accorde ; au contraire, je la regarde comme un sacrifice que je vous demande. J’ajouterai que je vous écris d’accord avec la duchesse de Berry, ainsi qu’avec mon fils et ma belle-fille. Répondez-moi un mot par l’estafette que je vous envoie, et annoncez-moi le jour où vous viendrez près de moi, si, comme j’aime à n’en pas douter, vous accédez à ma demande. Je n’ai pas besoin de vous parler de mon affection et de ma confiance. Charles. » Maxence de Damas se dévoua sans réserve à cette tâche, éduquant remarquablement son élève sur le plan intellectuel, et lui inculquant ses idées politiques ultra conservatrices.

Lors de la révolution de juillet 1830, Maxence de Damas accompagna le roi déchu de Saint-Cloud à Cherbourg en qualité de grand maréchal du Palais. Ce fut lui qui fut chargé, par le maréchal Marmont et Foissac-Latour, d’obtenir, le 2 août, l’acte d’abdication du roi qui pouvait assurer une chance à son élève princier. Il rédigea lui-même l’acte que le roi signa, puis suivit la cour à Hollyrood et à Prague.

Par suite du renvoi des Pères Jésuites qu’il avait fait venir auprès de lui pour l’assister dans son rôle de gouverneur du duc de Bordeaux, il se retira à Hautefort, en 1833, auprès de sa femme, se consacrant à la rédaction de ses Mémoires et à des questions d’agriculture.

Il mourut en son hôtel à Paris VIIe le 6 mai 1862*, après avoir revu deux fois son ancien élève, à Prague en 1851 et à Frohsdorf en 1857. Ses obsèques furent célébrées en la paroisse Saint-Thomas-d’Aquin le 9 et il fut inhumé à Anlezy (Nièvre).

Un des articles nécrologiques qui lui fut consacré indique : « Le baron de Damas, 77 ans, à Paris, Ministre des Affaires Etrangères sous la Restauration, gouverneur de Mgr le duc de Bordeaux, et lieutenant-général. Le baron de Damas, on l’a dit avec justice, « était la tradition vivante de la foi, de l’honneur et du dévouement ». Rendu depuis longtemps à la vie privée, il s’étudiait chaque jour à accomplir quelque bonne œuvre, ainsi que nombre de congrégations religieuses et de sociétés de charité sont venues l’attester par leur présence à ses obsèques. M. le baron de Damas a laissé plusieurs fils qui, tous, marchent avec fermeté dans la voie si noble et si chrétienne que leur ont tracée leurs ancêtres ». (Revue Nobiliaire, héraldique et biographique, t. I, 1862, p.68.)

Ses distinctions étaient fort nombreuses : chevalier des ordres de Sainte-Anne de 2e et 3e classe, de Saint-Wladimir de 3e classe, de Saint-Georges de 3e classe, du grand cordon de Saint-Alexandre Nevsky, du Glaive de Russie, de Saint-Joseph de Toscane ; grand-croix des ordres de Saint-Louis, de Saint-Maurice et Saint-Lazare de Jérusalem, du Wurtemberg, de Saint-Ferdinand et de Charles III d’Espagne, de St-Jacques de l’Épée du Portugal, des Deux-Siciles et de St-Étienne de Hongrie ; bailli de l’ordre de Malte ; grand-officier de la Légion d’Honneur.

Marquis de Pastoret

Apperçu généalogique par Pierre NICOLAS

Claude Emmanuel Joseph Pierre, marquis de Pastoret, fils de Jean-Baptiste Pastoret et de Thérèse Marguerite Graille, naquit et fut baptisé à Marseille, Saint-Martin (Bouches-du-Rhône) le 24 décembre 1755 et mourut à Paris Ier ancien le 28 septembre 1840. Ses obsèques eurent lieu en l’église de la Madeleine le 1er octobre et il fut inhumé à Fleury, Meudon (Hauts-de-Seine) le 2.

Il avait épousé à Paris (Saint-Germain l’Auxerrois) le 14 juillet 1789 et suivant contrat des 21 juin et 8 juillet signé de Leurs Majestés et de la Famille royale devant Gibert, notaire à Paris, Adélaïde Anna Louise Piscatory, née à Paris (Saint-Eustache) le 9 mars 1765, morte au château de Fleury, Meudon (Hauts-de-Seine) le 26 septembre 1843, fille de Pierre Joseph Piscatory et de Marie Adélaïde Rouillé de L’Étang.

Parmi leurs enfants figure Amédée David, marquis de Pastoret (1791-1857) qui fut nommé en 1840 administrateur des biens en France du comte de Chambord.

Ces personnages, leurs familles et leur carrière sont abondamment décrits, pièces à l’appui, dans le livre de Sylvie Nicolas : Les derniers maîtres des Requêtes de l’Ancien régime (1771-1789) – Dictionnaire prosopographique, pages 87 et 254-259, publié à Paris en 1998 par l’École des Chartes et diffusé en France par la librairie Champion, 7 quai Malaquais, 75006 Paris. On y trouve également deux portraits inédits de Pastoret ainsi que deux photographies de son hôtel parisien.

Sa descendance

Descendance du duc de BLACAS
par Pierre NICOLAS

D’argent à la comète à seize rais de gueules

Alexandre Pierre Joseph de BLACAS d’AULPS, seigneur de Vérignon, Fabrègues, Tourtour, Montpezat, Montmeyan etc., capitaine aux Gardes-françaises, viguier d’Avignon (Vaucluse), membre de La Vertu persécutée, chevalier de Saint-Louis, marié à Avignon (Saint-Symphorien) le 22 février 1764 à Marie Louise Françoise des ROLLANDS de REIHANETTE, fille de Jean Joseph Félix Henri des Rollands, marquis de Reilhanette[1], capitaine major dans le régiment de cavalerie de Clermont-Tonnerre, brigadier des armées du Roi, chevalier de Saint-Louis, et d’Anne Marie de BLANC de BRANTES.

I. Pierre Louis Jean Casimir de BLACAS d’AULPS, 1er prince et duc de BLACAS, sous-lieutenant au Noailles-dragons, émigré, représentant du comte de Provence à Saint-Pétersbourg, maréchal de camp (8 août 1814), ministre de la Maison du Roi (2 juin 1814), grand-maître de la garde-robe, intendant général des bâtiments de la Couronne, ambassadeur à Naples puis à Rome, membre de l’Institut, chevalier du Saint-Esprit, né le 10 janvier 1771, baptisé à Avignon, Saint-Symphorien (Vaucluse) le 11, mort à Vienne (Autriche) le 17 novembre 1839, inhumé au monastère français de la Castagnavizza à Goritz (aujourd’hui Nova Gorica, Slovénie)[2], marié à Londres le 22 avril 1814 à Henriette Marie Félicité du BOUCHET de SOURCHES de MONTSOREAU, née à Paris le 20 février 1780, morte à Paris le 10 octobre 1856, fille d’Yves Marie du BOUCHET de SOURCHES, comte de MONTSOREAU, maréchal de camp, lieutenant général, et de Marie Charlotte LALLEMAND de NANTOUILLET

De ce ménage sont issus quatre enfants :

1. Louis Charles Pierre Casimir de BLACAS d’AULPS, 2e prince et duc de Blacas, qui suit en II A.

2. Pie Pierre Marie Hippolyte de BLACAS d’AULPS, comte de Blacas, religieux de la Compagnie de Jésus, né à Rome (Italie) le 24 juillet 1816, mort à Pau (Pyrénées-Atlantiques) le 29 mars 1892.

3. Stanislas Pierre Joseph Yves Marie de BLACAS d’AULPS, comte de Blacas, né à Rome (Italie) le 5 novembre 1818, mort à Paris VIIe le 18 mars 1887, obsèques à Sainte-Clotilde le 22.

4. Étienne Armand Pierre Marie François Xavier de BLACAS d’AULPS, comte de Blacas, qui suit en II B.

II. A. Louis Charles Pierre Casimir de BLACAS d’AULPS, 2e prince et duc de Blacas, né à Londres (Angleterre) le 15 avril 1815, mort au palais Cavalli[3] à Venise (Italie) le 10 février 1866, marié en premières noces à Paris les 17 et 18 septembre 1845 Marie Paule de Pérusse des Cars, née à Paris XIe ancien le 2 février 1827, morte à Pau (Pyrénées-Atlantiques) le 18 septembre 1855, fille d’Amédée de Pérusse, 2e duc des Cars, et d’Augustine du Bouchet de Sourches de Tourzel ; marié en secondes noces à Paris VIIe les 27 et 28 juillet 1863 à Alix Laurence Marie de Damas, née à Paris Ier ancien le 13 septembre 1824, morte au château de La Roussière, Saint-Maixent-de-Beugné (Deux-Sèvres) le 4 février 1879, fille de Maxence, baron de Damas et de Charlotte de Hautefort.

De ce ménage sont issus cinq enfants :

1. Pierre Marie François Casimir de BLACAS d’AULPS, 3e prince et duc de Blacas, zouave pontifical, né le 23 octobre 1847, mort à Velletri (Italie) le 26 juillet 1866.

2. Louise Henriette Marie Joséphine de BLACAS d’AULPS, née au château d’Abondant (Eure-et-Loir) le 7 ou 8 juillet 1849, morte à Paris VIIe le 2 ou 3 février 1934, mariée à Paris VIIe le 9 avril 1872 et à Sainte-Clotilde le 10 au comte Guillaume Raoul Marie René Hurault de Vibraye, né à Paris le 6 octobre 1842, mort à Paris VIIe le 20 décembre 1907, fils de Guillaume Marie Paul Louis Maximilien Hurault, 7e marquis de Vibraye, propriétaire agriculteur, membre du conseil général du Loir-et-Cher, président de la Société d’agriculture et du comice agricole du Loir-et-Cher, membre de la Société des agriculteurs de France, membre correspondant de l’Institut (Académie des sciences), et d’Augustine Gabrielle de Loménie [de Brienne].

De ce ménage sont issus six enfants :

a. le comte Louis Marie Joseph Hurault de Vibraye, ingénieur civil des Mines, chevalier de la Légion d’honneur, né au château de Cheverny (Loir-et-Cher) le 30 juin 1873, mort à Paris XVIe le 10 mars 1964, marié à Paris VIIIe le 10 juin 1902 et Saint-Philippe du Roule le 12 à Marie Antoine Louise Pauline Béranger, née à Paris VIIIe le 4 mai 1876, morte à Cannes (Alpes-Maritimes) le 4 juin 1938, fille de Charles Béranger et d’Antoinette Aurélie Myèvre. D’où postérité.

b. le comte Henri Marie Thérèse Joseph Hurault de Vibraye, croix de guerre 1914-1918, né au château de Cheverny (Loir-et-Cher) le 18 juin 1874, mort à Saint-Maixent-de-Beugné (Deux-Sèvres) le 25 décembre 1971, marié à Paris VIIIe le 4 février 1902 et à Saint-Pierre du Gros-Caillou le 5 à Magdeleine Louise Alice Potier de La Morandière, née à Hanouville (Seine-Maritime) le 28 octobre 1882, morte à Saint-Maixent-de-Beugné le 24 octobre 1959, fille de Gabriel Potier de la Morandière et d’Henriette Darcel. D’où postérité.

c. le comte Paul Marie Stanislas Joseph Hurault de Vibraye, maire de Mareuil-en-Brie (Seine-et-Marne), né au château de Cheverny (Loir-et-Cher) le 1er janvier 1878, mort à Paris VIIe 3 novembre 1951, marié à Paris VIIe le 16 juin 1908 et à Sainte-Clotilde le 17 à Louise Marie Nelly Paule Renée Orville, née à Paris VIIe le 7 mars 1886, morte à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le 25 août 1974, fille d’Ernest Achille Louis Orville et de Caroline Louise Marie Brame. D’où postérité.

d. Béatrix Marie Alix Joséphine Hurault de Vibraye, née à Paris VIIe le 11 mai 1879, morte à Paris VIIe le 17 mars 1962, mariée à Paris VIIe le 8 juillet 1904 et à Sainte-Clotilde le 9 à Édouard François Marie Jacques Léopold Guéau, marquis de Reverseaux de Rouvray, inspecteur général des Finances, officier de la Légion d’honneur, né à Paris IIe le 13 décembre 1869, mort à Paris VIIe le 22 octobre 1956, fils de Pierre Charles Jacques Édouard Guéau, marquis de Reverseaux de Rouvray, auditeur au Conseil d’État, et de Jeanne Gabrielle Molitor. Sans postérité.

e. le comte Fernand François Marie Michel Hurault de Vibraye, saint-cyrien, officier de cuirassiers, né au château de Cheverny (Loir-et-Cher) le 29 septembre 1880, mort à Paris XVIe le 18 février 1962, marié à Paris VIIIe le 20 mai 1905 et à Saint-Louis des Invalides le 22 à Claire Anne Marie Vieillard, née au château de Morvillars (Territoire de Belfort) le 31 juillet 1882, morte à Paris XVIe le 8 octobre 1982, inhumée à Vibraye (Sarthe), fille de Léon Vieillard, ingénieur des Arts et manufactures, maire de Grandvillars (Territoire de Belfort), membre puis vice-président du conseil général du Haut-Rhin, chevalier de la Légion d’honneur, et de Claire de Brancalis de Pruines. D’où postérité.

f. Yvonne Hurault de Vibraye, née le 15 juin 1884, morte à Paris VIIe le 6 mai 1890

3. Marie Auguste Yvonne de BLACAS d’AULPS, née à Paris le 2 janvier 1851, baptisée à Saint-Thomas d’Aquin, morte à Alt-Aussee (Styrie, Autriche) le 21 octobre 1881, mariée à Paris VIIe le 13 juin 1870 et en la chapelle de la nonciature apostolique le 14 à Son Altesse Sérénissime Alexander, 4e prince zu Sayn-Wittgenstein-Sayn[4], comte von Hachenburg, bailli et grand-croix d’honneur et de dévotion de Malte, major, né à Paris le 14 avril ou juillet 1847, mort à Hachenburg le 12 août 1940, fils de Son Altesse Sérénissime Ludwig Adolf Friedrich, 2e prince zu Sayn-Wittgenstein-Sayn et de Leonilla Iwanowna, princesse Barjatinska

De ce ménage sont issus quatres enfants :

a. Son Altesse Sérénissime la princesse Luise Maria Leonilla zu Sayn-Wittgenstein-Sayn, née le 20 octobre 1871, morte le 4 juin 1882.

b. Son Altesse Sérénissime August Stanislaus Peter Joseph, 5e prince zu Sayn-Wittgenstein-Sayn, bailli et grand-croix d’honneur et de dévotion de Malte, bailli et grand-croix de l’ordre constantinien de Saint-Georges, né à Düsseldorf (Allemagne) le 23 septembre 1872, mort à Würzburg le 27 mars 1958, marié en premières noces à Pommersfelden le 3 août 1911 à Maria Gabriele, comtesse von Schönborn-Wiesentheid[5], née à Wiesentheid le 20 janvier 1872, morte à Wiesentheid le 9 juillet 1920, fille d’Arthur, comte von Schönborn-Wiesentheid et de Stephanie, princesse zu Hohenlohe-Schillingsfürst ; marié en secondes noces à Rome (Italie) le 8 février 1922 à donna Elena Ruffo, dame de l’ordre constantinien de Saint-Georges, dame d’honneur et de dévotion de Malte, née à Rome le 3 avril 1883, morte à Rome le 10 juin 1968, fille de don Antonio, prince Ruffo, duc d’Artalia, prince della Scaletta, et de donna Ludovica Borghese.

c. Son Altesse Sérénissime le prince Friedrich zu Sayn-Wittgenstein-Sayn, né le 23 novembre 1875, mort le 23 mars 1950, marié le 9 novembre 1914 à Luise Schultheiss, née le 7 décembre 1870, morte le 3 mai 1943.

d. Son Altesse Sérénissime le prince Ludwig Heinrich Gustav Alexander zu Sayn-Wittgenstein-Sayn, chevalier d’honneur et de dévotion de Malte, né à Sayn (Allemagne) le 4 octobre 1880, mort à Sayn le 22 septembre 1953, marié à Munich (Bavière, Allemagne) le 30 mai 1914 à Walburga, baronne von Friesen, née à Dresde (Allemagne) le 31 juillet 1885, morte à Sayn le 10 mai 1969, fille d’Heinrich, baron von Friesen et de Martha, comtesse von Hohenthal. D’où postérité.

4. Guy Marie Pierre de BLACAS d’AULPS, 4e prince et duc de Blacas, qui suit en III A.

5. Marie Thérèse Paule de BLACAS d’AULPS, née au château de Vérignon, Aulps (Var) le 22 juillet 1864, morte au château de Vérignon le 8 février 1959. Sans alliance.

III A. Guy Marie Pierre de BLACAS d’AULPS, 4e prince et duc de Blacas, maire de Beaupréau (Maine-et-Loire), membre puis vice-président du conseil général du Maine-et-Loire, député, propriétaire foncier, chevalier de la Légion d’honneur, né à Paris Xe ancien le 27 mai 1853, mort au château de Beaupréau le 13 décembre 1937*, marié à Paris VIIe le 28 août 1884 et à Sainte-Clotilde le 30 à Marie Cécile Geneviève Honorine de Durfort de Civrac, née à Beaupréau le 26 novembre 1855, morte à Beaupréau le 1er juin 1920, fille d’Henri de Durfort, marquis de Civrac, député du Maine-et-Loire, et de Geneviève de La Myre.

De ce ménage est issu un enfant :

1. Stanislas Pierre Louis Marie Laurent de BLACAS d’AULPS, 5e prince et duc de Blacas, qui suit en IV A.

IV A. Stanislas Pierre Louis Marie Laurent de BLACAS d’AULPS, 5e prince et duc de Blacas, maire de Beaupréau (Maine-et-Loire), membre du conseil général du Maine-et-Loire, né au château de Beaupréau le 7 octobre 1885, mort au château de Beaupréau le 30 avril 1941, marié à Paris VIIe le 25 janvier 1913 et à Saint-Honoré d’Eylau le 27 à la princesse Marguerite Frédérique Gabrielle de La Trémoïlle, née à Paris VIIIe le 5 décembre 1894, morte au château de Beaupréau le 23 septembre 1939, fille de Louis Charles Marie, 3e duc de La Trémoïlle, 11e duc de Thouars, 11e prince de Tarente, 16e prince de Talmont, maire de Margaux (Gironde), membre du conseil général de la Gironde, député de la Gironde, et d’Hélène Marie Léonie Pillet-Will, membre de l’Association d’entraide de la noblesse française.

De ce ménage est issu un enfant :

1. Pierre Théodule Louis Marie Henri de BLACAS d’AULPS, 6e prince et duc de Blacas, qui suit en V A.

V A. Pierre Théodule Louis Marie Henri de BLACAS d’AULPS de La Baume-Pluvinel[6], 6e prince et duc de Blacas, croix de guerre 1939-1945, né au château de Beaupréau (Maine-et-Loire) le 3 novembre 1913, mort au château de Beaupréau le 29 août 1997, marié à Paris VIIe le 23 mars 1942 et à Saint-Pierre du Gros-Caillou le 25 à sa cousine Hélène Louise Marie Étiennette Bertrande Xavière de BLACAS d’AULPS, née à Paris VIIe le 13 mars 1921, morte à Cholet (Maine-et-Loire) le 25 avril 2005, fille de Louis Marie François Xavier de BLACAS d’AULPS, comte de Blacas, et d’Aliette Marie Charlotte de Dreux Brézé.

De ce ménage sont issus deux enfants :

1. Casimir Marie Bertrand Michel de BLACAS d’AULPS, 7e prince et duc de Blacas, qui suit en VI A.

2. Alexandre Marie Guy de BLACAS d’AULPS, comte de BLACAS d’AULPS, analyste financier, né au château d’Ussé, Rigny-Ussé (Indre-et-Loire) le 20 décembre 1944*, marié à Paris VIIe le 24 août 1979 et à Sainte-Clotilde le 25 à Yseult Mathilde Gabrielle Boulay de La Meurthe, née à Casablanca (Maroc) le 19 avril 1957, fille d’Alfred Joseph Marie Stéphane, comte Boulay de La Meurthe, ingénieur, croix de guerre 1939-1945, et de Monique Gabrielle Caroline Juliette Marie d’Harcourt.

De ce ménage sont issus deux enfants :

a. Marguerite Marie Aliette de BLACAS d’AULPS, née à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) le 11 février 1980.

b. Diane Marie Charlotte de BLACAS d’AULPS, née à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) le 6 décembre 1981*.

VI A. Casimir Marie Bertrand Michel de BLACAS d’AULPS, 7e prince et duc de Blacas, avocat, né au château d’Ussé, Rigny-Ussé (Indre-et-Loire) le 15 février 1943*, marié à Paris XVIe le 31 mai 1974* et à Sainte-Clotilde le 4 juin à Caroline Marie Hélène de Forton, née à Paris XVIe le 28 avril 1948*, fille du comte Gérard Charles Jean Marie de Forton et de Christiane Marie Yvonne Bizard.

De ce ménage sont issus trois enfants :

1. Béatrix Marie-Hélène de BLACAS d’AULPS, née à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) le 31 juillet 1979.

2. Louis-Stanislas Marie Bertrand de BLACAS d’AULPS, marquis de Blacas, né à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) le 20 mai 1982*.

3. Hortense Marie Geneviève de BLACAS d’AULPS, née à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) le 25 janvier 1986*.

II B. Étienne Armand Pierre Marie François Xavier de BLACAS d’AULPS, comte de Blacas, né à Rome le 24 novembre 1819, mort à Paris VIIe le 5 février 1876, marié à Paris Ier ancien les 1er et 3 mai 1849 à Félicie Georgina de Chastellux, née à Paris Ier ancien le 28 avril 1830, morte à Paris VIIe le 4 avril 1897, inhumée au château de Menou (Nièvre), fille d’Henri Louis de Chastellux, marquis de Duras-Chastellux, duc de Rauzan[7], pair de France, ministre plénipotentiaire au Portugal (1825), ambassadeur de France à Turin (1830), commandeur de la Légion d’honneur, et de Claire Henriette Philippine Benjamine de Durfort de Duras

De ce ménage sont issus deux enfants :

1. Béatrix Henriette Marie de BLACAS d’AULPS, née à Paris Xe ancien le 7 juin 1850, morte à Paris VIIIe le 15 février 1945, mariée à Paris VIIe les 8 et 9 août 1876 à Alard Marie Paul Casimir, comte de La Roche Aymon, officier de cavalerie, chevalier de la Légion d’honneur, né à Paris IIe ancien le 8 décembre 1845, mort à Paris VIIe le 11 juillet 1914, inhumé à Menon (Nièvre), fils d’Augustin Charles Marie Casimir, comte de La Roche Aymon et de Marie Élise Lucie Camille Gibert.

De ce ménage sont issus deux enfants :

a. Augustine Béatrix Françoise Xavier Josèphe Lucie Marie de La Roche Aymon, née à Paris le 25 janvier 1878, mariée le 29 juillet 1901 à Marie Joseph Jean Maurice Thomas, marquis de Pange, membre des Cincinnati et du Jockey club, né à Versailles (Yvelines) le 14 mars 1873, fils de Marie Jean Charles Adolphe Thomas, marquis de Pange, chef d’escadron, officier de la Légion d’honneur, et de Marie Laure Rosalie Amélie Grasset.

b. Casimir Jean Joseph Marie Stanislas, comte de La Roche Aymon, officier de cavalerie, chevalier de la Légion d’honneur, né à Paris le 3 décembre 1880.

2. Bertrand Louis Pierre Marie de BLACAS d’AULPS, comte de Blacas, qui suit en II B.

II B. Bertrand Louis Pierre Marie de BLACAS d’AULPS, comte de Blacas, propriétaire, né à Paris Xe ancien le 15 mars 1852*, mort au château d’Ussé, Rigny-Ussé (Indre-et-Loire) le 22 janvier 1940*, marié en premières noces à Seine-Port (Seine-et-Marne) les 24* et 25 septembre 1879 et suivant contrat du 22 devant Meignen, notaire à Paris, à Louise Gabrielle Marie Blanche Augustine Antoinette, princesse de Beauvau, née à Paris VIIIe le 25 février 1861*, morte au château d’Ussé le 14 ou 16 novembre 1885, fille de Marc René Antoine Victurnien, 5e prince de Beauvau, marquis de Craon, et de Marie Catherine Augustine d’Aubusson de La Feuillade ; marié en secondes noces à Paris VIIIe le 3 avril 1888 et en la chapelle des Passionistes[8] (Saint-Pierre de Chaillot) le 4 à Marie Eugénie Jeanne Françoise de Mun, née à Paris ou au château de Sainte-Assise, Seine-Port (Seine-et-Marne) le 25 octobre 1869 ou 1870, morte à Paris XVIe le 24 avril 1931, fille de Robert Marie Albert Ferdinand, comte de Mun et d’Arblade, et de Jeanne Marie Charlotte Victurnienne, princesse de Beauvau-Craon.

De ce ménage sont issus deux enfants :

1. Louis Marie François Xavier de BLACAS d’AULPS, comte de Blacas, qui suit en III B.

2. Félicie Marie de BLACAS d’AULPS, née à Paris VIIIe le 10 novembre 1890*, morte à Paris XVIe le 15 mai 1972, mariée en premières noces à Paris VIIIe le 22 mai 1911 et à Saint-Pierre de Chaillot le 23 à Robert Louis Marie Guillaume, comte d’Harcourt, officier de cavalerie, chevalier de la Légion d’honneur, né à Paris VIIe le 19 janvier 1888, mort pour la France à Berry-au-Bac, Guignicourt (Aisne) le 16 avril 1917[9], fils du comte Louis Marie Georges d’Harcourt, saint-cyrien, chef d’escadron, historien, bibliophile, président des Amis du musée Carnavalet, vice-président de La Sabretache et du Cercle de l’union artistique, officier de la Légion d’honneur, et de Marie Juliette Louise Lanjuinais ; mariée en secondes noces à Lantilly (Côte-d’Or) le 22 juillet 1920 et à Saint-Pierre de Chaillot le 27 à Albert Marie Gabriel Raphaël François Joseph, marquis de Virieu, baron de Beauvoir, propriétaire exploitant, officier de réserve, chevalier d’honneur et de dévotion de Malte, chevalier de la Légion d’honneur, croix de guerre 1914-1918, né à Paris XVIe le 1er décembre 1885, mort à Paris XVIe le 14 janvier 1967, fils de Raoul Marie Jacques, marquis de Virieu, baron de Beauvoir, colonel d’infanterie, propriétaire exploitant, et de Louise Adèle Marguerite Masurier alias Mazurier. D’où postérité.

III B. Louis Marie François Xavier de BLACAS d’AULPS, comte de Blacas, propriétaire, officier de la Légion d’honneur, né au château d’Ussé, Rigny-Ussé (Indre-et-Loire) le 13 novembre 1885, mort au château d’Ussé le 30 mars 1970, marié à Ussé le 25 juin 1918 à Aliette Marie Charlotte de Dreux Brézé, née à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) le 15 août 1889, morte au château d’Ussé le 5 novembre 1975, fille du comte Étienne Marie Théodore Clément de Dreux Brézé et de Mathilde Geneviève Louise Eugénie Agathe de Gourcuff.

De ce ménage sont issus trois enfants :

1. Louis Xavier Bertrand Marie de BLACAS d’AULPS, né à Paris VIIIe le 5 janvier 1920, mort à Paris VIIIe le 19 janvier 1920.

2. Hélène Louise Marie Étiennette Bertrande Xavière de BLACAS d’AULPS, née à Paris VIIe le 13 mars 1921, morte à Cholet (Maine-et-Loire) le 25 avril 2005, mariée à Paris VIIe le 23 mars 1942 et à Saint-Pierre du Gros-Caillou le 25 à son cousin Pierre Théodule Louis Marie Henri de BLACAS d’AULPS, 6e prince et duc de Blacas, né au château de Beaupréau (Maine-et-Loire) le 3 novembre 1913, mort au château de Beaupréau le 29 août 1997, fils de Stanislas Pierre Louis Marie Laurent de BLACAS d’AULPS, 5e prince et duc de Blacas, maire de Beaupréau (Maine-et-Loire), membre du conseil général du Maine-et-Loire, et de Marguerite Frédérique Gabrielle, princesse de La Trémoille. D’où postérité[10].

3. le comte Bertrand Marie Louis François Martin Michel de BLACAS d’AULPS, né à Paris VIIe le 19 novembre 1922, mort accidentellement à Thilouze (Indre-et-Loire) le 3 mai 1955. Sans alliance.

SOURCES

Michel Authier et Alain Galbrun, État présent de la noblesse française subsistante (1940-1985), tome XIV, Amiens, 1986.

Michel Authier et Alain Galbrun, État présent de la noblesse française subsistante (1940-1987), tome XVI, Amiens, 1989.

Michel Authier et Alain Galbrun, État présent de la noblesse française subsistante (1940-2001), tome XXIX, Mayenne, 2002.

Hubert Cuny et Nicole Dreneau, Le Gotha français – État présent des familles ducales et princières (depuis 1940), Paris, 1989.

Frank, baron Freytag von Loringhoven, Europäische Stammtaflen – Stammtafeln zur Geschichte der europäischen staaten, tome IV, Marburg, 1968, tableau 10.

Genealogisches Handbuch des Adels, Fürstliche Haüser, tome V; Limburg an der Lahn, 1959.

Genealogisches Handbuch des Adels, Fürstliche Haüser, tome IX, Limburg an der Lahn, 1971.

Genealogisches Handbuch des Adels, Fürstliche Haüser, tome XV, Limburg an der Lahn, 1997.

Georges Martin, Histoire et généalogie de la maison d’Harcourt, La Ricamarie, 1994.

Alain Maureau, Miettes d’histoire d’Avignon, un Avignonnais enterré à la Castagnavizza, le Saint-Denis de l’exil, in Bulletin de l’Académie de Vaucluse, février 2005, n° 347.

L’ordre de la noblesse, tome VII, Paris, 1992.

Comte Albert de Remacle, Dictionnaire généalogique – Familles d’Auvergne, Clermont-Ferrand, tome II, 1995.

Le père Chérubin de Renaix, Charles de Ligne, prince d’Arenberg, seigneur d’Enghien, et Anne de Croÿ, princesse de Chimay, duchesse d’Aerschot, fondateurs de l’église et du couvent des Frères Mineurs Capucins d’Enghien, Belgique – Étude généalogique…, volume I, Bruxelles, s.d. [1921 ], tableaux XXI, LVII et LXXXIV.


[1] Cette paroisse est située dans la Drôme.

[2] Sa plaque mortuaire est ainsi libellée :

Ici repose

Pierre Louis Jean Casimir

de BLACAS d’AULPS

Duc de Blacas marquis d’Aulps

Et des Rollands des princes de Blacas

Né à Avignon le 10 janvier 1771

Mort à Vienne le 17 novembre 1839

R.I.P.

[3] Cette indication est fournie par le faire-part de son décès.

[4] Il épouse en secondes noces Londres (Angleterre) le 31 mars 1883 Hélène Królikowska, née à Varsovie (Pologne) le 17 juillet 1854, morte à Francfort sur le Main (Allemagne) le 29 novembre 1931, fille de Léon Królikowski et de Bronislawa Janczewska.

[5] Elle avait épousé en premières noces à Wiesentheid (Allemagne) le 15 mai 1906 Wolfgang, comte von Oberndorff, Rittmeister, mort à Munster le 21 août 1906.

[6] Par acte du 21 mars 1942 homologué le 24 mars 1943 par jugement du tribunal civil de la Seine, il fut adopté par Marie Marguerite Honorine Geneviève de La Baume-Pluvinel.

[7] Il fut autorisé le 15 août 1819 à s’appeler « de Duras-Chastellux ».

[8] 50, avenue Hoche.

[9] Il fut cité le 18 octobre 1914 à l’ordre de la 7e division de cavalerie en ces termes : « Les 9 et 10 octobre 1914, au cours d’une mission confiée à son escadron dans des circonstances périlleuses, a donné le plus bel exemple d’énergie et de sang-froid, d’abord dans la défense en pleine nuit d’un point de passage dont l’occupation était particulièrement difficile ; puis le lendemain, pendant le mouvement de retraite de son escadron à travers la cavalerie ennemie, dans l’attaque avec son peloton d’une barricade qui lui fermait le passage, a été assez grièvement blessé. » Il fut également cité à l’ordre de l’armée. Son nom figure sur le monument aux morts de Rigny-Ussé (Indre-et-Loire).

[10] Sa descendance est relatée au chapitre de son époux.

Le duc de BLACAS

Duc de Blacas, fidèle du comte de Chambord  Duc de Blacas, fidèle du comte de Chambord
(Collection particulière)

Fidèle dévoué de Charles X, c’est Jean-Casimir, duc de Blacas d’Aulps qui en 1839, a acheté, personellement, l’ensemble du château et des terres de Frohsdorf et Pitten pour la somme de 175 000 florins. Ce domaine deviendra rapidement une véritable « capitale d’exil » de France.

(Nous reproduisons ici, avec l’aimable autorisation de son auteur, président de l’Académie de Vaucluse, des extraits de l’article d’Alain Maureau paru dans le Bulletin de l’Académie de Vaucluse, n° 347 de février 2005, intitulé Un Avignonnais enterré à la Castagnavizza, le Saint-Denis de l’exil.)

« On aménagea même dans le couloir qui conduit à la crypte [ de la Castagnavizza ] une niche pour que le fidèle d’entre les fidèles, qui suivait la fortune du comte de Provence depuis les tristes jours de Blankenfeld et d’Hartwell, puisse reposer aux côtés de ses maîtres. Insigne et extraordinaire faveur ainsi accordée au duc de BLACAS. […]

« Si nous ouvrons la classique Nouvelle biographie universelle de Firmin Didot, nous lisons que le personnage aurait ouvert les yeux à Aups dans le Var en 1770. Pour le vicomte Révérend, l’auteur savant et généralement bien informé de Titres, anoblissements et pairies de la Restauration, il a ouvert les yeux non loin de là à Vérignon, le 10 janvier 1771, ce que malheureusement répète le Dictionnaire de biographie française. Le Grand Larousse universel du XIXe siècle, prudent, ne se prononce pas. L’érudit dracénois Honoré, dans son épais volume Les émigrés du Var, reproduit des affirmations aussi légères. La réalité est tout autre. En effet, si cette illustre maison de Provence, dont la filiation est établie depuis un Pierre d’Aups, citée dès 1096 lors de la première croisade, possède encore au XVIIIeme siècle fiefs et châteaux à Vérignon, Fabrègues, Tourtour, Aups, Pierre-Louis-Jean-Casimir de BLACAS d’Aups ne naquit pas sur une des terres de ses ancêtres, mais à Avignon le 10 janvier 1771. Le lendemain, le curé de la collégiale Saint-Symphorien procédait à son baptême. Pourquoi cette venue au monde au bord du Rhône ? La réponse se trouve à la date du 22 février 1764 dans le registre de mariages de cette même paroisse quand Alexandre-Pierre-Joseph de BLACAS d’Aups, capitaine aux Gardes françaises, chevalier de Saint-Louis, épousait Marie-Louise-Françoise des Rollands, fille du marquis de Reilhanette, ancien brigadier des armées du roi, et d’Anne-Marie de BLANC de BRANTES. Le couple se fixa dans l’hôtel particulier que possédait la famille des Rollands, au 7 de la rue du Four, situé entre celui des Galéans et le bâtiment du Bureau de bienfaisance auquel d’ailleurs il fut réuni au cours du XIXème siècle. Personne jusqu’ici n’avait signalé cet édifice comme le berceau d’un enfant appelé à une haute destinée, sauf le remarquable fouilleur d’archives qu’était Adrien Marcel. […]

« A cette époque [4 ventôse an II], Pierre-Louis-Jean-Casimir avait déjà pris son envol. Sous-lieutenant au régiment de Noailles-dragons, il franchit le Var dès 1790 et se retrouve à Nice en compagnie de nombreux Provençaux et Comtadins, réfugiés dans les états du roi de Sardaigne et qui avec quelque naïveté attendent pour très bientôt des jours meilleurs. De vingt-cinq ans, il ne reverra pas sa patrie. Il rejoint l’armée des Princes sur le Rhin, puis parcourt l’Italie avant d’entrer au service de la Russie et combattre la République en Suisse sous Souvarof. Un temps à la solde de l’Autriche, il accepte de rejoindre à Varsovie le comte de Provence qui l’utilise comme son représentant à Saint-Pétersbourg. Malgré son intimité avec Joseph de Maistre qui l’appuie auprès du tsar, il n’obtient pour Louis XVIII que des avantages assez minces. Son dévouement à toute épreuve lui attire néanmoins l’estime de ce dernier qui, à la mort du comte d’Avaray, l’élève au rang de confident intime. Il règne dès lors sans partage sur la petite cour d’Hartwell. La première Restauration pousse au sommet ce représentant d’une famille d’ancienne noblesse certes, mais qui n’a jamais été présentée à Versailles. Ministre de la maison du roi, grand-maître de la garde-robe, intendant général des bâtiments de la couronne, il s’érige en chef officieux du gouvernement. Mais, inexpérimenté, il accumule les erreurs, si bien que les Chambres, à la nouvelle du retour de Napoléon, demandent son renvoi. Bouc émissaire des faux-pas de 1814, il ne bénéficie plus à la seconde Restauration de la bienveillance royale réservée maintenant à Decazes et doit se contenter d’une ambassade à Naples, puis à Rome. Toutefois, Charles X l’élève à la dignité de duc et pair et l’envoie représenter la France au congrès de Laybach. BLACAS suit son souverain sur les routes de l’exil et veille sur les premières années du comte de Chambord. A sa mort à Vienne – et non à Prague comme on ne cesse de le répéter fautivement – le 17 novembre 1839, il obtient comme ultime marque de faveur de reposer au pied de son roi à la Castagnavizza.

« Les historiens napoléoniens se sont montrés sévères à l’égard de BLACAS qu’ils présentent comme un parfait médiocre professant un profond dédain pour l’empereur, au point de considérer le débarquement de Golfe-Juan comme un événement insignifiant, pas même digne d’être rapporté à Louis XVIII assis sur un trône inébranlable. Il est vrai aussi que son conseil en 1815 de ne pas s’enfuir en Belgique, mais de s’enfermer dans la place de Lille et y soutenir un siège, ne plaide guère en faveur de sa perspicacité. De même sa raideur, son aspect glacial, ses manières lointaines fournissent les éléments d’un portrait peu engageant. […]

« Notre Avignonnais valait pourtant mieux […]. Habile diplomate, doué de tact, d’un naturel optimiste, d’une probité absolue, il a surtout été desservi par ses amis. S’il est encore une qualité qu’on ne peut lui dénier, c’est son goût très sûr pour l’art. Protecteur d’Ingres et de Champollion, il s’intéresse surtout à l’archéologie et réunit une remarquable collection de médailles, de vases grecs, de pierres gravées, de bijoux antiques, aujourd’hui au British Museum. Sa publication sur les Vases étrusques de Panofka lui ouvre les portes de l’Institut. Ses amis, souhaitant honorer l’homme et l’érudit, commandèrent au graveur Borrel une médaille rappelant son souvenir. Celle-ci, de 41 mm. de diamêtre, en bronze, reproduit à l’avers sa tête à gauche avec les dates et lieux exacts – pour une fois – de sa naissance et de son décès : Avignon 1771, Vienne 1839. Au revers, entre une palme et une branche de cyprès, on lit sur six lignes dans le champ :  » Hommage des amis de M. le duc de BLACAS. A sa mémoire. Paris, 1841 « . Ainsi les auteurs d’ouvrages biographiques eussent été bien inspirés de se reporter à ce simple témoignage numismatique qui leur aurait évité de perpétuer des inexactitudes. »

Baptême du duc de Berry

Archives départementales des Yvelines et de l’ancienne Seine-et-Oise : 1112511, folios 92 recto et 93 recto.

(registre de la paroisse Notre-Dame de Versailles)

« L’an mil sept cent quatre vingt cinq, le vingt huit aoust, Très haut et Puissant Prince Charles Ferdinand d’Artois, Duc de Berry, né à Versailles le vingt quatre Janvier de l’année mil sept cent soixante dix huit et ondoyé le même jour par Mgr Joseph Dominique de Cheylus, Évêque de Bayeux, Premier aumônier de Madame Comtesse d’Artois, fils de très haut et très puissant Prince Charles Philippe de France, Comte d’Artois, frère du Roi, et de très haute et très puissante Princesse Marie Thérèse de Savoye, Comtesse d’Artois, son épouse, a reçu aujourdhuy dans la chapelle de Sa Majesté le supplément des Cérémonies du Baptême de Mgr Jean Armand de Roquelaure, Évêque de Senlis, Premier Aumônier du Roi, en présence de nous Curé soussigné, le parrain a été Très haut, très Puissant et très Excellent Prince Charles, Troisième du nom, Roi d’Espagne et des Indes, représenté par Très haut et très Puissant Prince Louis Stanislas Xavier de France, Comte de Provence, frère du Roi, et la marraine Très haute, très Puissante et très Excellente Princesse Marie Antoinette Ferdinande d’Espagne, Reine de Sardaigne, Représentée par Très haute et très Puissante Princesse Marie Joséphine Louise de Savoye, Comtesse de Provence, Madame, en présence du Roi, et ont signé

Louis

Marie Antoinette

Louis Stanislas Xavier

Marie Joséphine Louise

Charles Philippe

Marie Thérèse

Élisabeth Marie

Louis Antoine d’Artois

Charles Ferdinand d’Artois

L[ouis] Phil[ippe] d’Orléans

L[ouis] P[hilippe] J[oseph] d’Orléans

L[ouise] M[arie] A[délaïde] de Bourbon

Louis Joseph de Bourbon

Louis Henri Joseph de Bourbon

L[ouis] A[ntoine] H[enri] de Bourbon

L[ouis] H[enri] de Bourbon

Fortunée d’Est[e]

L[ouis] J[ean] M[arie] de Bourbon

† Jean Arm[and], évêque de Senlis

Jacob, curé »

Entourage du comte de Chambord

Le comte de Chambord a  vécu quasiment toute sa vie avec sur ses seules épaules l’écrasante responsabilité du rôle qui était le sien, ne cessant d’être observé, analysé, critiqué et surtout interprêté, malgré lui bien souvent.

Pour autant, l’homme lui-même, avide de bons conseils comme d’amitiés fidèles n’a cessé de s’entourer de nombreuses personnalités, souvent très proches, qui toutes jouèrent un rôle éminent dans sa vie.

Acte d’ondoiement du duc de Berry

Archives départementales des Yvelines et de l’ancienne Seine-et-Oise : 1112508, folio 8.(registre de la paroisse Notre-Dame de Versailles)

« L’an mil sept cent soixante dix huit, le vingt quatre janvier, un prince, né à onze heures et un quart du matin, fils de très haut et très puissant prince Charles Philippe de France, Comte d’Artois, et de très haute et très puissante princesse Marie Thérèse de Savoye, Comtesse d’Artois, a été ondoyé par Monseigneur l’Évêque de Bayeux, premier aumônier de Madame la Comtesse d’Artois, en présence du Roi, de la Reine, de Monsieur, de Madame, de Monseigneur le Comte d’Artois, de Mesdames Adélaïde, Victoire et Sophie de France qui ont signés avec nous curé soussigné

Acte d'ondoiement du duc de Berry, père du comte de Chambord : les signatures
Louis
Marie Antoinette
Louis Stanislas Xavier
Marie Joséphine Louise
Charles Philippe
Marie Adélaïde
Victoire Louise Marie Thérèse
Sophie Philippe Élisabeth Justine
† Jos[eph] év[êque] de Bayeux
Brocquevielle, curé »