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  1. PACE E BENE
    Bonjour et merci pour e site que je ne connaissais pas….

    Quand je vois l’état de notre beau pays qui est mis en pièces par tous ces « républicains » (beurk) j’ai honte et suis malheureux !!!

    Vive DIEU, le Christ-Roi, l’Esprit paraclet qui vous (et nous) guide !!! et Vive La Sainte Vierge Marie qui nous guide et aime la France !!!!!
    Et VIVE LE ROI DE FRANCE qui remettra notre pays en bon ordre.!!!!!
    Patrick-Marie

  2. Message du Prince Louis :

    Une nouvelle fois, la barbarie islamiste a frappé sur le sol de France. L’acte est ignoble, innommable, inhumain. Il constitue une offense terrible au genre humain et à Dieu, son Créateur.
    Mes pensées et mes prières vont tout d’abord auprès de la famille de Samuel Paty si profondément choquée et bouleversée. Nous lui disons du fond du cœur toute notre compassion, notre solidarité, notre soutien dans cette terrible épreuve.
    Il appartient maintenant aux autorités de l’Etat, au delà des déclarations et des manifestations, de prendre concrètement la mesure des lâchetés et abandons successifs qui sont la cause la plus directe de ces drames qui se succèdent désormais sans fin, menaçant ainsi les fondements de la société française.
    Il est temps de nommer le mal par son nom et d’agir courageusement , concrètement, sans faux semblant, par des mesures énergiques contre ce qui est à l’évidence une volonté d’imposer aux Français, insidieusement ou par la terreur, une idéologie étrangère, foncièrement contraire à nos valeurs, notre culture et notre identité.
    Aux Français, je voudrais redire cette injonction du saint Pape Jean-Paul II, « n’ayez pas peur »!.
    La peur est précisément le but du terrorisme, le meilleur moyen d’obtenir notre soumission.
    Seul le retour aux promesses du baptême de la France, seul le retour aux sources de notre identité française et chrétienne, seule la conversion, individuelle d’abord, collective ensuite, peuvent nous rendre le courage, et la Force et la Foi.
    C’est à ce prix que nous remettrons la France debout.
    C’est à ce prix que les Français retrouveront le bonheur et la fierté d’être Français.
    C’est à ce prix que la paix, le droit et la civilisation s’imposeront dans notre patrie si malmenée.
    J’implore la Sainte Trinité, j’implore le Sacré-Coeur du Christ Sauveur, j’implore tous les Saints de France, en particulier Saint Louis mon aïeul, Sainte Jeanne d’Arc, Sainte Geneviève, Sainte Thérèse de Lisieux, Saint Charles de Foucauld de prendre la France et les Français en pitié, et de nous venir en aide, pour que nous trouvions en nous-mêmes chacun à notre place les ressources d’une véritable renaissance de la Fille Aînée de l’Eglise.

    Louis, Duc d’Anjou

  3. Programme du premier colloque : L’homme, ses idées, son action, son message.

    Samedi 21 novembre 2020
    Paroisse de l’église Saint Léon
    1, Place du Cardinal Amette – 75015 Paris
    (Métro : La Motte-Piquet Grenelle)

    9h00 : Ouverture du colloque.
    9h15 : Patrick Guibal : « La Duchesse de Berry, la mère du nouvel Henri ».
    9h45 : Antonin Macé de Lépinay : « Madame Royale, duchesse d’Angoulême, une mère
    de substitution ».
    10h15 – 10h30 : Pause
    10h30 : Jean-Paul Clément, correspondant de l’Institut : « Vous êtes mon Roi » Châteaubriand.
    11h00 : Denis Grandemenge, conservateur du Patrimoine : « le château de Frohsdorf
    d’après les archives ».
    11h45 : Père Augustin Pic, OP. : Henri V et la religion dans le « Voyage en Orient » (1861).
    12h30 – Pause déjeuner
    14h30 : Reprise
    14h30 : Vivien Richard, conservateur du Patrimoine, musée du Louvre : « Le Comte de
    Chambord et Versailles ».
    15h15 : Philippe Pichot-Bravard, Maître de Conférences, HDR : « La pensée politique du
    comte de Chambord : une ferme affirmation des principes de la Contre-Révolution ».
    16h00 – Pause
    16h15 : Franck Bouscau, Professeur des Universités : « De la pseudo fusion de 1873 à la
    succession légitime de 1883 ».
    17h00 : Benoît d’Audiffret : « Le monument commémoratif de Sainte-Anne d’Auray ».
    17h30 : Patrick Delon, historien : « Le Comte de Chambord dans l’œuvre de La Varende ».
    17h50 : Conclusion du colloque.
    18h00 – Fin du colloque.

  4. Bicentenaire !!
    L’année 2020 marque le bicentenaire de la naissance du Comte de Chambord.
    Ce bicentenaire, du fait de la crise sanitaire, ne peut pas prendre toute l’ampleur que la personnalité du Comte de Chambord trop méconnue, méritait et notamment exposition et voyage à Gorizia sont repoussés. Il reste la place donnée à l’étude et à la recherche qui sera concrétisée notamment par deux colloques.
     Un premier colloque se tiendra à Vannes le 3 octobre sous l’égide du Cercle Jean- Pierre Calloc’h.
     Il sera suivi d’un second organisé à Paris par l’IMB le 21 novembre prochain.

    Les deux, qui bénéficient du patronage de Monseigneur le Duc d’Anjou, successeur légitime du Comte de Chambord, forment un tout et un volume d’Actes uniques regroupera les interventions de Vannes et de Paris.

  5. Le 13 juillet, l’Eglise catholique honore Saint Henri. Au-delà de la pensée et des vœux que la Princesse Marie-Marguerite et moi-même adressons à notre troisième fils, cette fête me ramène au souvenir des rois qui ont porté ce prénom ponctuant l’histoire capétienne depuis le XIème siècle. Je pense notamment au grand Henri IV, le premier monarque de la branche des Bourbons, mais aussi en cette année qui est celle du bicentenaire de sa naissance, au Comte de Chambord qui aurait dû devenir Henri V.
    Peu de princes sont aussi méconnus que ce dernier et voient leur pensée pareillement travestie. Pourtant, alors que la France se défait un peu plus chaque jour, que les Français sont toujours plus mis à la peine et voient leurs libertés chaque jour plus bafouées, la pensée de ce roi apparaît dans toute sa force et son originalité. Le Comte de Chambord a refusé avec courage et abnégation de « couronner la Révolution ». Il avait déjà largement perçu les effets néfastes des nouvelles institutions basées sur un droit dévoyé au profit des majorités changeantes et pour lesquelles la souveraineté n’est plus un absolu. Pour Henri V il était encore temps, par la restauration de la monarchie traditionnelle, de ne pas accepter les fausses valeurs issues d’idéologies qui ne mènent qu’à la mort et à la disparition de la société. Le drapeau blanc était le signe de cette rupture nécessaire. Sans doute moins perceptible à son époque, cette rupture nécessaire est aujourd’hui d’une profonde actualité. Pour Henri V, à la suite de tous les rois de France, la fonction royale avait d’abord pour mission de contribuer au bien commun sans lequel il n’y a pas d’avenir possible. Cela est toujours vrai.
    Bonne fête de Saint Henri à tous.
    Louis, duc d’Anjou.

  6. Monsieur le Président,
    Votre Sainteté, Eminence,
    Mesdames et Messieurs,
    Chers Amis,

    Tout d’abord soyez remerciés de me donner l’occasion d’intervenir sur le sujet de la famille, à l’ouverture de ce colloque international. Ce sujet m’est cher ainsi qu’à mon épouse. Nous vivons, en effet, dans nos sociétés occidentales, un moment crucial quant au rôle et à la place accordés à l’institution familiale, confrontée à de nombreux assauts. En dressant un état des lieux et en appelant au renouveau qui s’impose, ce congrès international, placé sous la présidence du Président de Moldavie et sous le patronage du Patriarche Kyril, et du Cardinal Parolin marquera donc une étape.

    Il faut connaître les manières de résister face aux attaques auxquelles la famille traditionnelle est confrontée. Elles sont multiples : accueil d’une famille nombreuse, prière, action politique, sociale ou juridique, et toujours attention et vigilance permanentes. Il n’est pas exagéré de dire que les familles, dans bien des pays, doivent s’affirmer en résistant aux nombreuses mesures insidieuses qui cherchent à les affaiblir. Des congrès comme celui-ci contribuent à cet esprit de résistance, en facilitant les échanges et les partages de connaissances. Ensemble, il est plus facile de discerner les enjeux et les risques et de réfléchir aux moyens de remédier à cette situation qui, si elle devait continuer, n’amènerait qu’à la ruine de la société, voire à celle de la Civilisation.

    La question de la défense de la famille est d’une extrême gravité tant elle touche à l’essentiel. La famille par la transmission naturelle de génération en génération, est intrinsèquement liée à la vie, et l’attaquer mène à des attitudes mortifères. L’une ne peut aller sans l’autre, même si, de nos jours, certains voudraient nous égarer dans d’autres voies telles que la théorie du genre ou les méthodes contre-nature comme la gestation pour autrui, que l’on réduit souvent à ses initiales, GPA, cherchant à cacher l’horreur de la pratique que les mots évoquent. L’avenir ne se trouve pas là. Bien au contraire ! Nier la famille naturelle, c’est nier la vie. Les orateurs vont nous le rappeler.

    Parlant en ouverture de ce congrès il m’appartient de poser les problèmes tels que je les vois, et cela sous trois aspects : comme chef de la Maison de Bourbon et successeur des rois de France ; comme chef de famille, comme personne engagée dans la vie sociale.

    Tout d’abord en tant que Chef de la Maison de Bourbon, je me trouve héritier d’une famille qui a régné durant plus de 800 ans en France et qui, surtout, comme tous les historiens le reconnaissent, a fait d’un petit domaine un état puissant et rayonnant en Europe et au-delà.

    Cette œuvre a été possible parce qu’elle fut celle d’une famille, la famille royale, Ainsi, les lois fondamentales du royaume, la Constitution de l’époque, qui ont permis son développement, étaient à l’origine une loi de famille. Pour le plus grand bien collectif, ces lois organisaient la transmission du pouvoir royal de mâle en mâle par ordre de primogéniture. Elles garantissaient ainsi la stabilité du pouvoir et assuraient une dynastie nationale. Tel est le « miracle capétien ». Loi de famille mais tout autant loi sociale puisqu’elle était basée sur un ordre et qu’il en résultait des hiérarchies naturelles entre les personnes. Si toutes n’avaient pas les mêmes devoirs, toutes devaient concourir au Bien commun. L’aîné des mâles avait le devoir d’assurer la permanence de l’Etat, rôle principal de la fonction royale, mais les autres membres de la famille y concouraient que ce soit en étant héritier de droit, fonction du Dauphin ; en assumant la régence en cas de minorité du titulaire légitime, rôle souvent des mères ou des oncles ; ou en acceptant différentes fonctions pour les princes et princesses pourvus de charges de pouvoir… Cette manière de concevoir le pouvoir des dynasties n’est pas révolue. Dans les familles royales qui subsistent en Europe, dès leur plus jeune âge, les enfants et petits-enfants, les frères et sœurs participent à la fonction royale. Comment ne pas exprimer mieux, par cette pratique, combien le roi et sa famille sont au service de la société.

    Au-delà, le roi, Chef de famille, symbolisait aussi l’unité de la société en étant le modèle de toutes les familles. Le lien qui unissait les Français entre eux était, avant tout, un lien de famille allant du plus humble jusqu’au roi. Ainsi loin d’être un objet de droit, chaque français était avant tout un sujet, c’est à dire une personne aux droits inaliénables. Ce lien entre le corps social et la tête manque actuellement. Ce lien organique est peut-être l’élément le plus important que la dynastie, la famille royale, a pu apporter. Ces principes furent compris, vécus et admis dès le grand Louis IX dont l’Eglise a fait un saint à la fin du XIIIe siècle. Ils n’ont pas varié durant des siècles car ils donnaient du sens à la vie en société, cette dernière étant bien plus qu’un ensemble d’individus tenus par des lois et de règlements mais une réelle communauté engagée par un même destin collectif. Voilà pourquoi la France ne fut pas seulement une réussite politique interne, mais avant tout un modèle de civilisation à partager. Et je le dis même pour aujourd’hui alors que notre pays semble parfois oublieux de ses grands principes, au point d’en renier certains, mais, voyez-vous, la force des principes est qu’ils demeurent contre vents et marées. Alors je préfère dire qu’ils sont en sommeil ! Comme l’exprimait déjà le Comte de Chambord, la France, peut renouer, du jour au lendemain avec ce qui demeure la force de la civilisation dont elle est porteuse qui repose sur le bien commun. Fruit du double héritage gréco-romain et chrétien, il passe par le statut donné à l’être humain qui trouve d’abord à s’épanouir au sein de la famille.

    Mais je voudrais venir aussi à un second point, si le Chef de la Maison de Bourbon incarne, la famille royale et ses valeurs, il est aussi un chef de famille comme vous tous. Cette famille je la ressens dans mon être, au plus profond de moi. Cette famille ce sont ceux qui m’ont précédé et à qui je dois d’être ce que je suis. Voyez-vous, il n’y a pas un jour où je ne pense à mes aïeux qui m’ont légué une histoire qui parfois me dépasse ; où je ne pense à mon frère trop tôt perdu, à mon Père, mort alors que j’étais trop jeune, à mes grands-parents, à ma chère Grand-Mère décédée il y a quelques mois. D’eux tous, je suis redevable de ce que je suis, petit maillon d’une chaîne immense. Il est absurde de vouloir croire que l’on serait des individus orphelins qui auraient tout à redécouvrir ou à attendre de l’Etat. Bien évidemment si cela s’applique à ceux qui nous ont précédés, cela est encore plus vrai pour ceux qui sont actuellement à mes côtés, chaque jour, chaque instant. Que serais-je sans ma femme, sans mes chers enfants et parmi eux j’inclue le quatrième qui est annoncé pour dans quelques mois, mais qui est déjà une personne au sein de notre famille. Cet aspect spirituel, est au cœur de la famille et fait partie de son mystère. La famille est une entité en elle-même, exactement comme le couple est plus que le mari et la femme. Ainsi s’attaquer à la famille, c’est ruiner l’équilibre naturel, c’est rompre la chaîne des générations qui va des origines du monde à ce qui sera sa fin. Cette dimension de la famille est essentielle et la remettre en cause revient à attaquer les plus grands fondements de la société humaine. Il nous appartient de la défendre, à nous parents.

    Nous sommes responsables de cette cellule sociale, lieu de la vraie solidarité et rempart contre la précarité et l’isolement. Cette défense de la famille passe par celle de la vie, de sa conception à la mort naturelle et, au-delà, par le respect dû aux morts qui ne doivent pas devenir des enjeux de pouvoir; elle passe par la transmission des valeurs et notamment par l’éducation qui ne peut se limiter à l’instruction.

    Voilà ce qu’il convient d’affirmer et surtout d’assumer malgré les embûches de législations souvent hostiles. Ceux qui attaquent la famille naturelle savent ce qu’ils font. Par la famille ils cherchent à atteindre la société toute entière et ses fondements. C’est ainsi que naissent les totalitarismes. Ce danger est actuel. Malheureusement !

    Voyez-vous, et ce sera mon troisième point qui porte sur le rôle social de chacun d’entre nous. Il repose sur l’expérience de l’histoire et sur l’actualité récente. Lorsque certains cherchent à rompre le pacte social, s’ils combattent dans un premier temps ceux qui s’y opposent par les idées ou par les armes, très vite et toujours ils cherchent à briser les familles. Pensons à la Vendée où femmes et enfants étaient tués encore plus que les combattants eux-mêmes et de façons atroces ; souvenons-nous des Arméniens et des politiques génocidaires qui ont suivi et qui, sur bien des points du globe continuent; comme nous l’avons vu il y a encore peu, pour les chrétiens d’Orient. Chaque fois, sous le règne des totalitarismes rouge, brun et maintenant vert, les familles sont inquiétées pour ce qu’elles représentent, chaque fois il y a des séparations forcées, l’emprise sur les enfants pour en faire des enfant-soldats, et des mises en esclavages pour les filles et les femmes. Sur ce point les familles royales ont payé leur écot. Rappelons Louis XVI assassinés avec femme, fils et sœur ; Nicolas II avec femme et enfants.

    Cela montre combien la famille malgré toute sa fragilité demeure pour certains l’ennemi principal. Il est donc du devoir de tous et notamment de ceux qui aspirent à des fonctions religieuses, sociales, politiques mais aussi culturelles, de défendre la famille, c’est-à-dire la vie.

    Ainsi, pour terminer, après avoir rappelé le lien entre famille royale, famille naturelle et famille sociale, je ferai une proposition : pourquoi ne pas proposer à l’Unesco d’inscrire au patrimoine mondial, le modèle de la famille naturelle traditionnelle, un père, une mère, des enfants, modèle ayant fait largement ses preuves. Voilà qui insufflerait une réelle dynamique à l’institution familiale en en faisant un modèle aux valeurs irremplaçables pour demain ?

    Merci de m’avoir écouté et que saint Louis, mon aïeul, le roi aux onze enfants, protège nos familles.

    Prince Louis de Bourbon, Duc d’Anjou
    Vendredi 14 septembre 2018

    • Evènement !

    A l’occasion de la parution, pour la première fois en français d’un ouvrage de Hans Hermann Hoppe, venez découvrir cet auteur atypique qui répond à la question, très controversée:
    Peut-on être libéral et royaliste ?
    Et ce d’une manière particulièrement originale. Cet auteur, économiste américain, d’origine allemande et de l’école autrichienne d’économie (cf. Ludwig von Mises) sera représenté par son préfacier, Jörg Guido Hülsmann, Professeur de Droit et d’Economie à l’Université d’Angers.
    En cette année, où l’on nous rebattra les oreilles de « liberté » et d’ « égalité », notions parfaitement incompatibles, nous a dit Alexandre Soljenitsyne aux Lucs-sur-Boulogne…
    Quel meilleur titre donner à cette conférence que cette citation de Charles Maurras :
    « La royauté c’est l’anarchie plus un » ?

    Venez nombreux, samedi 28 janvier 2017 à 15 heures, au Centre Saint-Paul.

  7. Communiqué de SAR le très haut et très puissant prince Louis, à l’occasion de la Saint Louis : SAR Le prince Louis
    Mes chers compatriotes,

    La date du 25 août, fête de la Saint-Louis, mon aïeul et mon saint patron et aussi le modèle largement reconnu de la sagesse en politique, m’offre l’occasion de m’exprimer.Je n’ai pas voulu le faire au moment où les dramatiques évènements de l’été se sont produits car ma voix aurait peu apporté à ce qui fut dit alors. La compassion devant les victimes s’imposait et continue à s’imposer car les conséquences de ces attaques barbares sont loin d’être terminées ; les encouragements aux forces de sécurité et de secours ou aux équipes de soins s’imposaient elles-aussi et s’imposent encore devant l’ampleur du mal. Mais au-delà ? Que pouvait-on dire devant l’horreur des actes commis ? Les assassinats aussi monstrueux que lâches, d’êtres innocents, n’ont jamais aucune justification et les commettre au nom d’une religion encore moins. Fanatisme et politique n’ont jamais fait bon ménage. L’histoire nous le rappelle.
    Or c’est justement au nom de l’histoire, mais sans nostalgie et dans un souci d’avenir meilleur, que je peux apporter quelque chose, au moment où la France, mon pays, subit une grave crise. Il me semble que les seuls remèdes politiques habituels ne suffiront pas à conjurer les dégâts et la profondeur du mal. Vu avec le recul des siècles et surtout l’expérience que cela donne, le mal qui atteint la France me parait double. Il y a d’abord une guerre de civilisation, déclarée par un ennemi plus ou moins visible et insidieux, et que désormais les gouvernants semblent enfin désigner par son nom mais, surtout, une très profonde et grave crise morale ou d’identité, sorte de cancer de l’intérieur qui nous affaiblit tout autant, peut-être même davantage, que l’ennemi désigné.
    De la guerre qui est menée à la France, à l’Europe, à la Chrétienté, que dire ? Accepter de mettre un nom sur les choses et donc les qualifier est déjà le meilleur moyen pour combattre. L’ennemi identifié, Il s’agit de concevoir et de mettre en œuvre une politique étrangère et une politique intérieure qui répondent aux intérêts de la France et de l’Europe chrétienne dont nous sommes solidaires. Il s’agit ensuite d’avoir une stratégie et une tactique. Je ne doute pas que l’une et l’autre soient à la portée de nos gouvernants quels qu’ils fussent, s’ils acceptent de se remettre en cause, de se donner les moyens de la lutte et de faire confiance aux spécialistes. Faire parler la raison plus que le sentiment et l’idéologie. La France a toujours su mener les combats, ses forces armées sont reconnues par tous et partout, et le pays entier trouvera l’énergie nécessaire pour les soutenir. Déjà, force est de constater que de saines réactions ont commencé à apparaître.
    La crise morale est plus grave. Les causes internes sont toujours plus complexes à combattre que les ennemis déclarés. Elles le sont notamment parce que elles ont souvent des origines plus profondes, plus lointaines. Mais l’histoire dont par ma naissance je suis en quelque sorte le représentant comme héritier et successeur des souverains qui, patiemment, siècle après siècle, ont façonné la France, l’histoire montre que les crises de conscience ne sont pas insurmontables. C’est même souvent de l’épreuve et de la rupture avec des habitudes passées qui endorment plus qu’elles ne font progresser, que la France s’est constituée. Dès l’origine ! Epreuves et rupture, avec Clovis qui fait passer la Gaule du rang de province romaine à celui de royaume libre et autonome ; épreuves et rupture avec la renaissance carolingienne ; puis avec le renouveau de la souveraineté au XIIIe siècle, celui de Bouvines et de Saint Louis ; et je continue avec le renouveau d’après la guerre de Cent ans qui avait pourtant laissé la France exsangue et quasi à la merci d’une dynastie étrangère. Que dire de la Renaissance qui a suivi le désastre de Pavie, de celle d’après les Guerres de Religion ou encore du sursaut admirable de tout le pays dans les premières années du XVIIIe siècle alors que Louis XIV devait faire face à une Europe une nouvelle fois coalisée. Oui, il y a un ressort très français qui veut que notre pays même malmené, même quasiment abattu, ne capitule pas.
    Ces sursauts proviennent de la nature très particulière de la France. Ce n’est pas un état comme les autres. Le pouvoir ne s’y confond pas avec la force. La France a toujours reposé sur ses familles, sur des communautés d’intérêt, sur un état de droit mis en place alors que l’Europe connaissait encore régime féodal et droit du plus fort. Si la France présente cette spécificité cela lui vient de ses origines. Clovis, ne fut pas seulement le premier des rois, mais ce fut surtout le premier des rois chrétiens. Ainsi dès l’aube de la civilisation française il y avait, venant couronner au sens propre comme figuré le pouvoir, une transcendance. Politique et mystique allaient de pair. Jamais le roi ne fut un monarque tout puissant. La royauté française a toujours été vécue comme un service, imposant des devoirs garantis par Dieu. Au-dessus du roi il y avait toujours la nécessité de conserver les préceptes de l’évangile qui sont aussi ceux du droit naturel : respect de la personne humaine, respect de la famille. La France a mérité le titre de « Fille aînée de l’Eglise », parce que plus que toute autre nation, elle a su mettre ses devoirs avant ses droits. Elle a puisé dans la religion une éthique qui donnait à la politique une autre dimension. Ainsi, elle devint un modèle.
    Certes cela a pris des contours bien différents selon les âges, mais le principe a toujours subsisté ; certes il y a eu parfois de mauvaises politiques mais justement reconnues comme telles. Mais l’histoire nous enseigne aussi qu’il y a des limites à ne pas franchir, des principes non négociables : la souveraineté de l’état, le primat du bien commun contre les intérêts particuliers, les libertés notamment collectives pour garantir les particularismes hérités de l’histoire des lieux, etc.
    L’histoire nous apprend aussi et surtout qu’un peuple est grand quand il a des motifs de partager une vision commune de sa destinée c’est-à-dire de son avenir ; de donner de lui-même pour des causes qui le dépassent mais qui le font entrer dans l’histoire. Tel est bien ce qui a produit les grands artistes, les grands savants, les grands capitaines et les conquérants ; les gloires nationales que nos livres, nos mémoires, nos chansons exaltaient. Durant longtemps, de l’épopée des grognards de l’Empire au « debout les morts ! » de la Guerre de 14-18, les régimes nouveaux ont continué à évoquer ce récit national. La mystique de la Patrie avait su remplacer l’amour pour le Roi et la Couronne. Mais qu’en est-il actuellement ? Quelle « mystique » est-elle offerte aux jeunes depuis deux ou trois générations ? Celle du consumérisme et du matérialisme; celle de la culture de la mort ; celle du jeu et du moindre effort, celle de la toute-puissance de l’argent. Depuis des décennies ont été élevés au rang de nouvelles valeurs l’individualisme, l’abandon de la notion de service et de sacrifice, le relativisme, l’immanence et, comble, la négation des épisodes glorieux de notre histoire dont il faudrait s’excuser ! Tout cela a détruit peu à peu les fondements de la société qui n’a plus su intégrer ceux qui frappaient à sa porte et qui, surtout, a ôté tout souhait et désir de s’intégrer à la France devenue plus un contre-modèle qu’un modèle.
    Il me semble que la cause première de ce triste état des lieux est avant tout l’abandon des repères notamment religieux par notre pays c’est-à-dire ces limites sans lesquelles les libertés ne sont plus que des licences dangereuses tant pour l’homme que pour la société. Ainsi, en un peu plus de deux siècles a été porté profondément atteinte à notre identité, française et chrétienne. Les repères perdus, l’avenir est difficile à construire ! Aussi, nourrie de bonnes intentions comme le prétendent ses partisans, la laïcité républicaine n’en est pas moins un leurre. Elle nous coupe en réalité de nos racines séculaires et le vide idéologique laisse la place à toutes les idéologies mortifères.
    Les jeunes ont besoin de grandeur, besoin d’espérance. Une société qui désespère et désenchante sa jeunesse n’a plus sa place. Il faut revenir de cet esprit d’abandon. Il faut retrouver enthousiasme, désir de se dépasser et, surtout, volonté. Retrouver la ferveur de Bouvines et de Patay, celle que montrent les champions sportifs prenant exemple sur les saints ou les militaires. Offrir des perspectives qui présentent leur part de gratuité et de grandeur. Ces occasions ne manquent pourtant pas aujourd’hui où les combats à mener sont nombreux : ceux pour redonner à la vie humaine sa place avec ses multiples facettes depuis l’éthique oubliée dans les états riches jusqu’aux problèmes de malnutrition dans les pays pauvres ; ceux pour rendre notre planète plus durable après qu’elle a été souvent saccagée par l’inconscience de plusieurs générations ; ceux pour faire accéder le plus grand nombre à l’instruction sans laquelle il n’y a pas d’échanges possibles entre les hommes. Savoir se parler et pouvoir se comprendre !
    Redonner le goût du bien commun et se souvenir que la France est d’abord une communauté forte de son identité façonnée par ses racines gréco-latines et chrétiennes.
    Heureusement, bon nombre de jeunes l’ont retrouvé d’eux-mêmes dépassant les faux maîtres qui les trompaient plus qu’ils ne les formaient. Depuis plusieurs années on les voit veiller sur leur pays ; retrouver les fondamentaux de la philosophie notamment politique, renouer avec les valeurs du don, de la gratuité sans lesquelles il n’y pas de bien commun possible. On les voit surtout retrouver le sens de la famille et de la vie sur lequel ils assoient leurs perspectives d’avenir. Le monde appartient aux jeunes et à ceux qui donnent du sens à leur vie. L’histoire de France nous l’enseigne.
    J’ai voulu le rappeler car, en invoquant l’aide de Saint-Louis, mon aïeul, mais aussi celle de tous les saints et saintes de France, si nombreux, et en n’oubliant pas le dernier d’entre eux, le père Hamel, mort en martyr pour sa Foi, je crois plus que jamais en mon pays et en son avenir.

    Louis de Bourbon, duc d’Anjou

  8. ATTENTION
    Les 22 et 23 avril 2016 sera mis en vente au chateau de Montech ( près de Montauban) l’original d’ une statue en marbre représentant le Comte de Chambord
    estimation 20 000 à 30 000 € essayons d’empécher que cette oeuvre quitte la France

  9. Nous publions, avec l’aimable autorisation de son auteur, l’article parru dans le numéro de janvier de l’Action Françise 2000 :
    « 1873 : un rendez-vous manqué.
    Parmi les énigmes de l’Histoire, l’échec de la restauration de 1873 continue de figurer en bonne place, et nombre de monarchistes, partagés entre rancoeur et déception, persistent toujours à en accabler le Comte de Chambord. Rappelons que cet unique petit-fils de Charles X, « l’Enfant du miracle », né après la mort de son père assassiné, représentait alors l’unique espoir de la branche ainée des Bourbon.
    Certes, vues un peu rapidement, les conditions de ce mois de novembre 1873 semblent optimales : le Second Empire est tombé, les élections législatives ont donné les deux tiers des sièges aux députés royalistes, mais surtout le peuple de France, ballotté par plus de dix changements de régimes, et quatre invasions étrangères en moins de cent ans aspire plus que tout à retrouver des institutions stables. Jamais, ni avant, ni après, les conditions n’ont semblé aussi bonnes, et pourtant : rien, pas de Restauration.
    C’est à cette épineuse problématique que s’est attaqué Emmanuel de Waresquiel dans son livre « Les Lys et la République » où il rassemble une petite quinzaine d’interventions sur le sujet, tenues dans le cadre du colloque du même nom à l’assemblée Nationale en Juillet 2013. Entre la cour en exil, les tentations de parlementarisme ou la diplomatie, entre autres, chaque sujet est scruté et exposé avec attention, et aucun chapitre n’est superflu. Les amateurs d’une vision simpliste de l’Histoire seront déçus : il en ressort avec clarté que chaque sujet, même pris indépendamment des autres, suffirait à expliquer, à lui seul, les raison d’un échec qui semble dès lors couru dès l’origine.
    Le grand intérêt de ce livre très dense est incontestablement la multitude de détails qu’il apporte sur chacun des sujets, pourtant très variés, qu’il aborde. Le lecteur y trouve une mine d’information, et l’on sent bien que chaque intervention a été extrêmement fouillée. Toute cette précision sert admirablement la mise en perspective d’une situation nettement moins simpliste que ce que d’aucuns imaginent souvent. Prenons en exemple l’emblématique question du drapeau blanc, la plus connue sans doute. Est-ce réellement le drapeau tricolore lui-même que le comte de Chambord a refusé ? Bien sûr que non, c’est de toute évidence le diktat sous-jacent, et ses inévitables conséquences politiques futures, dont il a cru prudent de se méfier : pour lui-même, mais surtout pour la France, déjà bien éprouvée. L’Histoire, impitoyable avec les perdants, n’en a retenu que le résultat. Mais, peut-on lui faire reproche d’avoir tenté la voie la meilleure ? Nul ne sait ce que la monarchie serait devenue en se rétablissant sur la base d’un tel compromis.
    Mais, au-delà même de la stricte narration des évènements qu’il aborde, ce livre met particulièrement en relief un grand nombre de contradictions, qui, fatales à la restauration de 1873, pourraient bien l’être aussi à celle -prochaine : espérons-le ! -, que nous appelons de nos vœux. Comment, en effet, concilier militantisme royaliste et refus du plébiscite ? Pourquoi avoir des députés monarchistes quand on est antiparlementaire ? Faut-il avoir des partisans quand on se place au-dessus des partis ? Toutes ces réponses, qui confinent à de la stratégie, ne sont pas évidentes, et les innombrables divergences de vue de l’époque ne sont sans doute rien en regard de celles que nous observons souvent dans les rangs du royalisme d’aujourd’hui.
    Ce livre est aussi excellent que nécessaire car, en abordant le sujet du comte de Chambord, c’est véritablement le concept même de restauration qu’il dépoussière à la lumière de la grande lucidité qui caractérisa, pour son époque mais aussi pour la nôtre, ce grand personnage trop négligé par l’Histoire. On ne peut que faire sienne, à la lecture de ce texte, la pensée de Maurras qui disait que, malgré ses échecs apparents, le comte de Chambord « gardait autre chose qu’un drapeau sans tache dont on le conviait à s’envelopper comme d’un linceul : il gardait le principe mainteneur et sauveur ».

    Lamy
    Les Lys et la République »

  10. Nous vous informons que le prochain pèlerinage légitimiste à Sainte-Anne d’Auray organisé chaque année par l’UCLF (Union des Cercles Légitimistes de France) aura lieu les samedi 26 & dimanche 27 septembre 2015.

  11. Monseigneur le Duc d’Anjou et Madame la Duchesse d’Anjou feront une visite officielle en Morbihan du 29 au 31 mai 2015 à l’occasion du 300e anniversaire de la mort de Louis XIV, fondateur de la ville de Lorient.

    Le début de cette visite est consacré aux rencontres officielles.

    A partir du samedi 30 mai après-midi, le programme est ouvert à toutes les personnes qui souhaitent s’associer à cette visite.

    Vous êtes cordialement invités à participer au dîner de gala du samedi 30 mai et aux cérémonies et réceptions qui se dérouleront le dimanche 31 mai.

    N’hésitez pas à contacter : contact.royaute@wanadoo.fr pour vous inscrire.

  12. Nous devrions dans un temps proche retrouver un roi à la tête de ce qui restera de la France.
    http://effondrements.wordpress.com/2012/09/12/la-france-boira-la-lie-mais-un-roi-la-sauvera/
    http://effondrements.wordpress.com/2012/09/17/autres-temoignages-confirmant-la-venue-du-grand-monarque/
    http://effondrements.wordpress.com/2012/09/19/les-3-secrets-et-la-descendance-davidique-de-jesus-et-des-rois-de-france/
    Mais avant qu’il arrive, le sol de la patrie sera foulée par les étrangers. Et notamment par des Russes et des Iraniens !

  13. Discours du Prince Louis le 25 janvier 2014
    Le Prince Louis le 25 Janvier 2014
    Mon Père (Père A. Pic)
    Monsieur l’Administrateur (de la Chapelle Expiatoire)
    Chers Amis,
    Quel plaisir de vous retrouver après cette cérémonie à la mémoire du roi Louis XVI qui nous a réunis, si nombreux, dans l’émotion et le souvenir.
    Je commencerai par vous souhaiter une bonne et heureuse année, pour vous, les vôtres, vos familles, vos enfants. Mais ces vœux, je les adresse aussi plus largement à la France toute entière et aux Français. Je pense, notamment, à tous ceux qui se trouvent confrontés à des situations douloureuses de tout ordre. Beaucoup de nos contemporains souffrent, doutent, parfois sont désenchantés. Mes pensées vont vers eux.
    Depuis des années, dans mes interventions publiques, j’ai rappelé qu’il ne s’agit pas pour nous d’être des nostalgiques, mais d’être des artisans de l’avenir.
    Les exemples de grandes figures de la royauté vont dans ce sens. C’est à cela que sert la mémoire.
    Louis XVI que nous venons d’honorer à travers cette belle cérémonie nous y convie. Mais, en 2014, un autre roi nous y aidera aussi : Louis IX, Saint-Louis, dont nous commémorons le 800e anniversaire de la naissance, survenue en 1204, la même année que la bataille de Bouvines.
    Saint-Louis, par l’exemple de son œuvre et de sa vie, laisse une fondation solide sur laquelle il est toujours possible de construire. Son œuvre a été celle d’un roi qui a permis à la couronne de retrouver sa souveraineté face aux grands féodaux ; celle d’un roi qui a été habité par les valeurs chrétiennes pour réformer la justice et les institutions. Il a montré ainsi que l’éthique était au cœur de l’action publique. Voilà des principes encore bien actuels. Si actuels que, s’ils ne sont pas rappelés d’abord, puis remis au centre de l’action, notre société continuera à être instable et fragile.
    Mais aujourd’hui, que représentons-nous ? Que souhaitons-nous ? A quoi sert de s’inscrire dans une tradition millénaire ?
    Cela n’a vraiment de sens que si nous voulons apporter quelque chose à la société. Or, la société contemporaine est en pleine mutation. Je pense qu’elle a besoin de ce que la tradition représente et peut encore lui apporter.
    Souvent, on me demande si je suis prêt à reprendre la place que la tradition donne à l’aîné des Bourbons. Je réponds toujours à cela, comme mon père l’a fait avant moi, que notre position est d’une nature différente. Nos droits sont incontestables et viennent du fond des âges et ils reposent sur cette union entre une dynastie et un peuple. Nous assumons ces droits en restant disponibles.
    Cette union a permis au royaume de France de se constituer peu à peu, du petit domaine entourant Paris, jusqu’aux frontières actuelles que Louis XVI s’évertuait à ouvrir au monde avec la Pérouse et les combats menés en Amérique contre l’Angleterre.
    Tel est le miracle capétien, celui de la France aussi.
    La France a progressé dans le cadre de la royauté dont les institutions reposaient sur la défense des faibles, et sur les valeurs héritées du message chrétien dont la première est le bien commun. Saint-Louis en a été le modèle que ses descendants ont suivi.
    Le successeur légitime des rois de France doit conserver intact cet héritage, précieux trésor pour l’avenir. Ces valeurs ont fait leur preuve puisqu’elles ont permis à notre pays d’être gouverné et de progresser pendant huit siècles. Ce sont elles encore qui ont animé génération après génération les meilleurs de nos enfants. Cette permanence montre combien elles sont justes. Ce bien commun passe par l’unité nécessaire contre toutes les féodalités et les individualités qui veulent toujours s’imposer et imposer leur loi. Ce bien commun est aussi inspiré par le souci de la justice et du progrès social reposant sur la réalité et non l’idéalisme.
    Devant les interrogations de notre génération actuelle face aux erreurs passées, nous croyons bien que nous aspirons à un renouveau. Le Pape François agit dans le même esprit en dénonçant avec vigueur les dérives de toutes sortes, notamment éthiques, qui désagrègent notre société.
    Dans cette quête de renouveau et de sens, les jeunes se mobilisent. Ils retrouvent, faisant preuve d’une étonnante clairvoyance, le vrai, le juste et le beau. Ils l’expriment à leur manière et notamment à l’aide de tous les nouveaux modes de communication. J’y vois un message d’avenir. La ténacité de ceux qui ne furent d’abord que des sentinelles, des veilleurs, est assez puissante pour, peu à peu, amener des changements législatifs majeurs, comme l’Espagne nous en montre actuellement l’exemple. Nous savons que nous pouvons compter sur la puissance de la tradition et de ses réussites.
    La force de la royauté a toujours été de savoir s’adapter aux évolutions tant que celles-ci avaient pour finalité le bien de l’homme créé à l’image de Dieu. Cette vérité de Saint-Louis, qui fut encore celle des grandes réformes du XVIII siècle initiées par les rois Louis XV et Louis XVI et que la Révolution est venue détourner, demeure actuelle. Saurons-nous l’entendre et la mettre en œuvre ?
    Ce message est celui du présent et de l’avenir. Fidèle à la tradition royale française, je le porte, me sachant soutenu par l’exemple de mes ancêtres et par l’espoir qui vous anime.
    Merci.
    Louis

  14. Exposition et colloque
    Le domaine de Chambord organise du 15 juin au 22 septembre une exposition consacrée au comte de Chambord et, dans ce cadre, une journée d’étude ouverte à tous s’est déroulés le 10 juin 2013 à l’Assemblée Nationale, regroupant de nombreux spécialistes du sujet.
    Détails de la journée sur : http://chambord.org/evenement/journee-detude-a-lassemblee-nationale/
    Descriptif détaillé de l’exposition sur le dossier de presse (A voir absolument : pour vous donner envie d’y aller !!)

  15. Nous reproduisons ici un communiqué officiel du duc d’Anjou :

    Madame, Mademoiselle, Monsieur,

    Le monde politique s’est saisi d’un sujet remettant en cause l’institution universelle et intemporelle qu’est la Famille, ce qui constitue une menace aux fondements mêmes de notre société. L’humanité toute entière et, en particulier, notre histoire commune, celle de la France, s’est bâtie sur le seul socle familial. Mille ans de notre histoire reposent sur une famille dont je suis l’héritier, le fils aîné, et que j’ai l’immense charge de représenter auprès de vous.

    Or, certains souhaitent que l’institution du mariage, sur laquelle repose toute la structure familiale, soit banalisée au point de l’étendre aux personnes du même sexe et, par voie de conséquence, de permettre l’adoption et donc la filiation d’enfants résultant de cette union.

    De tous temps, l’homme et la femme se sont unis, naturellement, pour concevoir et élever des enfants. Que serions-nous si nos parents, nos aïeux n’avaient pas suivi ce processus naturel, institutionnalisé et sacralisé ensuite par le mariage chrétien? Comment accepter d’établir un droit à l’enfant au risque d’aller à l’encontre des droits de l’enfant ?

    Nos hommes politiques ne peuvent prendre la responsabilité de redéfinir les lois immémoriales de la nature humaine. Certes, nous devons nous adapter continuellement aux évolutions de notre société mais certains principes immuables tels que l’union d’un homme et d’une femme pour fonder une famille et éduquer des enfants ne peuvent être remis en cause.

    Nous avons le devoir de nous manifester auprès des responsables politiques qui souhaitent traiter ces questions d’une extrême gravité pour leur faire part de nos réflexions et de nos craintes. Il n’est nullement question de stigmatiser la communauté homosexuelle, dont je sais qu’elle est loin d’être unanime sur la question du mariage pour des personnes de même sexe, de l’adoption des enfants par ces derniers et de leur filiation. Il faut, au contraire, l’écouter tout en s’assurant que la cellule familiale n’est pas menacée. Je refuse que cette discussion soit traitée sous un angle politicien ou idéologique. La défense de l’institution du mariage entre un homme et une femme est un sujet de civilisation que la France doit aborder sans passion.

    La vision de mes aïeux, et notamment celle d’Hugues Capet, de Saint Louis, d’Henri IV ou encore de Louis XIV, était de construire, dans l’intérêt de tous, une Nation française qui rayonnerait pendant des siècles. Elle ne s’arrêtait pas aux intérêts particuliers susceptibles de compromettre ses valeurs fondatrices. Mon regretté père, le prince Alphonse, dans la lignée de laquelle je m’inscris, disait qu’ »il ne saurait y avoir dans quelque société que ce soit de permanence et de continuité sans le respect des droits fondamentaux de la Famille qui est la cellule de base de toute société constituée selon l’ordre naturel et chrétien. Il appartient à chacun d’y réfléchir. Puisse la miséricorde divine pourvoir à cette utile méditation pour que chacun se reprenne à espérer. « .

    J’appelle donc aujourd’hui, hors de toute position politique partisane, tous les Français à défendre les valeurs si chèrement défendues pendant des siècles par nos aînés et à faire connaître leur soutien aux défenseurs de la Famille et des droits de l’enfant. Il en va de notre avenir. Les Français doivent montrer l’exemple aux autres nations.

    Paris, le 8 janvier 2013.

    Louis, duc d’Anjou

  16. Un hommage bienvenu : Nous reproduisons ici, avec l’aimable autorisation de l’auteur, l’article publié dans le N°2842 de l’Action française 2000 du 21 Juin 2012.
    « C’est bien sûr avec plaisir que nous avons appris la surprenante nouvelle : le 15 juin dernier, Monseigneur Centène, évêque de Vannes, a procédé avec faste, suivi par tout le clergé de la basilique, à une très solennelle bénédiction du monument du Comte de Chambord et du parc consacré aux Coeurs Unis de Jésus et de Marie à Sainte-Anne d’Auray. Cet édifice est le plus grand monument existant du Comte de Chambord puisqu’il s’agit d’une imposante statue monumentale de plusieurs mètres de hauteur.
    « Un premier étage présente, sur ses quatre faces, les deux saintes patronnes de la France et de Paris : Sainte Jeanne d’Arc sur le devant et Sainte Geneviève à l’arrière, ainsi que les deux grands héros de la chevalerie française : Bayard à gauche et Du Guesclin à droite, debout tous les quatre. Surplombant l’édifice, la statue du Comte de Chambord le représente à genoux, une couronne posée sur son côté droit. Tandis que les quatre personnages illustrent incontestablement les qualités de sainteté et de courage de tout prince chrétien, la position agenouillée et le costume de sacre dont est revêtu le comte de Chambord lui-même rappellent le rôle qui aurait dû être le sien, tandis que la couronne posée à côté rappelle malheureusement sa disparition avant de pouvoir la ceindre …
    « Avec ce monument c’est avant tout toute l’histoire si particulière des liens entre saint-Anne d’Auray et les princes Bourbon qui est mise à l’honneur. Bien avant que ce monument n’existe, c’est notre Reine, Anne d’Autriche, qui, fascinée par ce lieu d’apparitions entre 1623 et 1625, décide de demander des prières à Sainte Anne pour l’obtention d’un héritier. En 1638, la reine obtient du pape Urbain VIII l’érection d’une confrérie royale de Sainte-Anne en sa chapelle près d’Auray .Sur les registres de la confrérie, où la reine s’inscrit la toute première, s’alignent les noms de tous les Grands de France. En 1639, Louis XIII donne un riche reliquaire. En 1644, Henriette de France, reine d’Angleterre, vient accomplir un vœu, elle peut s’entretenir avec le voyant,Yves Nicolazic, et laisse à la chapelle une croix d’or enrichie de diamants.
    « Après la révolution, ce lieu prend une autre dimension puisqu’il se trouve non loin du « au Champ des Martyrs » où les troupes révolutionnaires massacrent les émigrés débarqués pour rejoindre les Chouans de Bretagne. En 1814, c’est au nom du roi Louis XVIII que le duc d’Angoulême vient dans la petite cité. Madame la duchesse d’Angoulême offre un ostensoir en vermeil et, en 1823, vient elle-même prier la mère de Marie. Madame la duchesse de Berry la suivra quelques années plus tard et laissera au sanctuaire une lampe en argent. Le 15 décembre 1829, la duchesse de Berry inaugure deux chapelles, au Champ des Martyrs et à la Chartreuse d’Auray. Madame la Comtesse de Chambord, dernière de la liste, ne faillit pas à la tradition, elle brode une chasuble dont elle fait don à la basilique.
    « A partir de 1844 (date de l’avènement d’Henri V), les royalistes, encore nombreux dans la région, commencent à se réunir, de plus en plus nombreux tous les ans pour le 29 septembre, date de l’anniversaire de leur Roi en exil. C’est ainsi que ce monument peut voir le jour, grâce à une souscription, en 1897, mais sans les jardins prévus, faute de moyens. Après la première guerre mondiale, c’est l’Action française qui relance l’organisation des réunions annuelles qui rassemblent alors jusqu’à huit mille personnes au champ des Martyrs, avant d’être interdites par les autorités religieuses en 1928. Ce monument a alors connu un moment d’abandon, avant que le centenaire de la disparition du Comte de Chambord en 1983 ne relance le pèlerinage annuel de fin septembre qui, depuis, a toujours eu lieu.
    « Cette bénédiction est plus que bienvenue, tant pour le monument (car une splendide restauration a été réalisée pour l’occasion) que pour le personnage lui-même. Maurras lui-même déplorait déjà qu’on le sous-estime tant à cause du drapeau blanc. Selon lui, il « gardait dans sa défaite autre chose qu’un drapeau sans tache dont on le conviait à s’envelopper comme d’un linceul : il gardait le principe mainteneur et sauveur qui, en toute rencontre, lui donna l’avantage et le privilège d’avoir raison. Il en gardait en outre la conscience et, comme on disait autrefois, comme il faudrait toujours dire, l’esprit. »
    « Merci Monseigneur de ce sincère hommage d’un prince de l’Église à un prince de France.
    Lamy »

  17. Bénédiction du mémorial: En la Fête du Sacré Coeur de Jésus, le vendredi 15 juin 2012, Mgr Centène, Evêque de Vannes, bravant tant la pluie que les critiques, a béni officiellement, accompagné du clergé de la basilique, le monument du Comte de Chambord et le parc consacré aux Coeurs Unis de Jésus et de Marie à Sainte-Anne d’Auray (route de Brech). La cérémonie a duré une heure environ et a été suivie des vêpres chantées par la Maîtrise de Sainte Anne, dans la Basilique.

  18. Restauration: Un projet de restauration du monument du comte de Chambord à Sainte-Anne-d’Auray, dont nos visiteurs connaissent la page que nous lui consacrons ici-même, vient de voir le jour, grâce à l’oeuvre de mécénat entreprise depuis de longues années par l’Institut de la Maison de Bourbon en faveur du petit patrimoine royal. En cette année du 100e pélerinage légitimiste à Sainte-Anne, l’association Saint-Henri, présidée par le baron d’Audiffret, a entrepris d’importants travaux de restauration et d’amélioration du site. Il s’agit de réaliser un jardin de 9000 mêtres carrés dédié au Sacré-Coeur et au Coeur immaculé de Marie qui seront dessinés au sol sous forme d’allées de promenades. Il reste cependant à acquérir les matériaux, reconstruire les murs effondrés, restaurer les grilles, nettoyer et ravaler le monument. Le budget prévisionnel de ces travaux est de 15.000 €. Nous ne pouvons que soutenir très vivement cette action et inciter nos amis à apporter leur participation, qui fera l’objet d »un reçu fiscal, en téléchargeant le bulletin adéquat sur le site : http://www.royaute.org. Avec votre aide, cette restauration devrait être terminée pour la mi-septembre 2012 et donnera un lustre tout particulier à ce 100e pélerinage !

  19. Maurras et Henri V: Voici le texte d’un article publié par Charles Maurras le 20 septembre 1920 à l’occasion du centenaire de la naissance du comte de Chambord : « Celui que nous appelons Henri V n’a pas régné. Sa destinée normale a été déviée par les circonstances : erreur des peuples, erreurs des chefs. Cependant, ce qu’il avait représenté à la France de 1820, c’était l’avenir. Avenir idéal qui n’a pas été, mais qui n »a pas été aboli tout entier. Le vaincu de 1830, de 1849, de 1871, de 1873, gardait dans sa défaite autre chose qu’un drapeau sans tache dont on le conviait à s’envelopper comme d’un linceul. Il gardait le principe mainteneur et sauveur qui, en toute rencontre, lui donna l’avantage et le privilège d’avoir raison. Il en gardait en outre la conscience et, comme on disait autrefois, comme il faudrait toujours dire, l’esprit. Le comte de Chambord avait confié aux autorités de l’esprit les hautes prévisions que le sens national avait inspirées à sa grande âme ; l’histoire qui a suivi n’a fait qu’en recueillir les vérifications plus émouvantes, plus instructives les unes que les autres. Nos catastrophes devinées et publiquement annoncées par le roi sont le chant séculaire de l’erreur des révolutions. Le gouvernement de Juillet, qui eût pu faire une si belle Régence, était déjà une erreur. Le second Empire et la seconde République étaient d’autres erreurs plus fortes. La troisième République en était une nouvelle. Nous avons payé et nous payons encore tout cela. Quand le pays saura relier l’effet à la cause et comprendre comment la méprise intellectuelle devait amener la ruine matérielle, il dira tout entier ce que tant d’esprits commencent à dire ou à penser : — Ah, si nous n’avions pas fait la bêtise ! Ah ! si nous avions gardé la puissante organisation, l’autorité et les libertés d’autrefois ! »

  20. Exposition: Nous avions annoncé, ici-même, la préparation d’une exposition consacrée au Prince au château de Chambord. On nous prie, hélas, de communiquer que le projet voulu par le directeur de l’établissement public de Chambord ne correspond plus aux intentions manifestées au départ et entend montrer du Prince une image réductrice, laissant volontairement de côté la question de son programme politique, notamment tout ce qui touche à la doctrine sociale et à l’héritage politique du Prince. Aussi notre ami, Patrick Guibal, qui nous avait offert la magnifique exposition consacrée à la duchesse de Berry au château de Sceaux, a-t-il démissionné de son poste de commissaire à l’exposition. En outre, le budget qui avait alloué a été diminué de moitié.Cette mauvaise nouvelle n’est pas sans rappeler celle dont nous nous étions fait l’écho, en juin 2010, concernant le musée consacré au comte de Chambord…

  21. Duc d’Angoulème: Les éditions Via Romana viennent de publier les Mémoires de Louis Antoine d’Artois, duc d’Angoulème… Il s’agit en fait d’un ouvrage de Michel Bernard Cartron, excellent connaisseur de ce Prince, qui offre, à travers ces mémoires imaginaires, l’occasion de mieux cerner la personnalité du duc d’Angoulème, sa vie, ses sentiments, ses enthousiasmes, ses succès et ses échecs. Tous les faits relatés sont authentiques, puisés dans les écrits du Prince, ses lettres, les mémoires et souvenirs de ses contemporains, la presse de l’époque, retraçant le destin d’un homme de coeur qui fut aussi un homme de guerre et un homme d’esprit. Un état des sources sur celui qui fut Louis XIX et une très bonne bibliographie complètent cet ouvrage écrit avec beaucoup de talent.

  22. Duchesse de Berry: Notre ami Patrick Guibal, commissaire de la très brillante exposition Entre cour et jardin, Marie-Caroline, duchesse de Berry, qui s’était tenue à Sceaux en 2007, donnera mercredi 2 février 2011, à la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles (21 avenue de Paris, 78000 Versailles, 01 30 84 79 81) une conférence, largement illustrée, intitulée Marie-Caroline, duchesse de Berry : l’itinéraire d’une princesse moderne et courageuse. A partir d’archives inédites, il mettra en lumière la riche personnalité de cette princesse et ne manquera pas d’étudier l’action courageuse qu’elle entreprit pour faire valoir les droits légitimes de son fils Henri V.

  23. Chateaubriand: Le 27 novembre 2010, à l’Institut catholique de Paris, l’Institut de la Maison de Bourbon organise une série de conférences sur Les dauphins à travers l’Histoire, sous la présidence de Jean-Pierre Babelon, membre de l’Institut. Parmi ces communications qui seront passionnantes figurera à 16 h 40 celle de Jean-Paul Clément, professeur à l’Institut catholique, membre correspondant de l’Institut et président de la Nouvelle société d’études sur la Restauration : Si Chateaubriand avait été le précepteur du duc de Bordeaux?. Un titre prometteur !

  24. Baptêmes royaux: LL.AA.RR. les princes Louis de BOURBON, duc de Bourgogne, et Alphonse de BOURBON, duc de Berry, ont été baptisés ce 6 septembre 2010 dans une chapelle du choeur de la basilique Saint-Pierre de Rome par S.Em. le cardinal Angelo COMASTRI, archiprêtre de la basilique et président de la fabrique de Saint-Pierre. Mgr NICOLÁS, prélat de l’antichambre de Sa Sainteté, a lu la bénédiction apostolique. Etaient présentes les arrières-grands-mères des jumeaux, S.A.R. la duchesse d’Anjou et de Ségovie (agée de 96 ans), et la duchesse de Franco, marquise de Villaverde, grande d’Espagne, fille du général.

  25. La duchesse de Berry: Laure Hillerin vient de publier aux éditions Flammarion une biographie consacrée à la duchesse de Berry. Il est dommage qu’un parti-pris évident contre Charles X et le ménage Angoulême vienne atténuer l’estime que nous portons à l’excellent travail de recherches entrepris par l’auteur dans des fonds privés jusqu’à aujourd’hui inaccessibles voire inconnus. Ce livre est écrit d’une plume alerte et très agréable et, hormis les réserves que nous avons faites, mérite une lecture approfondie, particulièrement sur le malheureux épisode de la tentative de soulèvement en 1832 et sur l’immonde incarcération à Blaye. Il éclaire également d’un jour nouveau le comportement odieux de la famille d’Orléans vis-à-vis de la princesse. Parallèlement à cet ouvrage, Laure Hillerin a créé un site qui nous donne le plaisir de contempler d’inédites photographies de la duchesse de Berry et de son entourage ainsi que des portraits peu connus. Qu’elle en soit vivement remerciée ! http://www.duchessedeberry.fr

  26. Le musée du comte de Chambord: Tous les « liseurs » de ce site connaissent sans doute le musée du comte de Chambord, au château de Chambord, où doit se tenir en 2012 la très importante exposition dont nous les avons récemment entretenus. Avec son accord, nous reproduisons, ci-dessous, la lettre que notre ami Daniel de Montplaisir vient d’adresser au premier président de la Cour des comptes.
    Le 7 juin 2010
    Monsieur le président,
    C’est proprement avec stupéfaction que, biographe du comte de Chambord (Perrin 2008), j’ai pris connaissance de l’extrait du dernier rapport annuel de la Cour des comptes relatif au domaine national de Chambord. On y lit en effet (p.281) à propos du musée du comte de Chambord, que : « La présence dans le château de ce musée, pour intéressant qu’il soit, mériterait d’être réexaminée, le Comte de Chambord n’ayant passé que trois jours au château dans sa vie. »
    La culture générale des magistrats composant la noble institution que vous présidez nous avait habitués à plus de discernement. Comment, en effet, à ce niveau de l’Etat, méconnaître tout ce que le château de Chambord doit à son ancien propriétaire ?
    C’est par souscription nationale, d’octobre 1820 à mars 1821, que le château, alors en piteux état, fut sauvé de la démolition pour être offert en cadeau de naissance à l’héritier du trône, Henri, duc de Bordeaux, venu au monde le 29 septembre précédent.
    Pendant son exil, de 1830 à sa mort en 1883, le duc de Bordeaux, qui prit le titre de comte de Chambord en 1845, ne cessa de veiller, à distance, à l’entretien non seulement du château et du domaine mais aussi du village, faisant notamment, à ses frais, restaurer entièrement l’église paroissiale, construire une école de filles et une école de garçons et distribuant de très nombreuses aides à la commune comme aux nécessiteux du Loir-et-Cher.\r\n En 1870, durant la guerre franco prussienne, il mit son château à la disposition de la Croix-Rouge, qui le transforma en hôpital militaire. Les dégâts furent énormes : pour réchauffer les malades et les blessés, on brûla presque tout le mobilier du prince ainsi que les parquets des pièces inoccupées. Le comte de Chambord fit réparer l’ensemble, toujours à ses frais. \r\n – En 1871, il effectua, en effet, le seul séjour de sa vie au château, du 3 au 6 juillet, d’où il lança son fameux manifeste dit du drapeau blanc.\r\n – Par la suite, et bien que la France eût choisi la république, il continua de subvenir à l’entretien des bâtiments et du parc. A sa mort, en 1883, ceux-ci étaient dans un état parfait de conservation. Son héritier, le prince Robert de Parme, fit ensuite restaurer la lanterne. Devenu propriétaire des lieux par expropriation, l’Etat français ne fut plus jamais capable de préserver aussi bien le monument.
    Un peu de pudeur serait donc la bienvenue en la matière de la part des serviteurs de la république : elle peut au moins servir de voile à l’ignorance.
    Je vous prie de croire, Monsieur le président, à l’assurance de ma considération la plus respectueuse et la plus dévouée.

    Nous vous tiendrons évidemment au courant des éventuelles suites de cette scandaleuse proposition.

  27. APPEL GENERAL !: Une nouvelle exposition se prépare sur le comte de Chambord, nous lançons un appel pressant à tous nos visiteurs qui auraient dans leurs collections privées des pièces susceptibles d’y être exposées. C’est une occasion unique pour vos pièces d’être vues et reconnues ! N’hésitez pas, contactez-nous.

  28. Conférence: A l’occasion de la parution de son ouvrage aux Editions Perrin, Monsieur Jean-Christian Petitfils donnera une conférence le 14 octobre 2009, sur l’assassinat de Henri IV « mystères d’un crime » à 20h15 au Couvent de l’Annonciation salle Saint Albert-Le-Grand 222 rue du faubourg Saint honoré 75008. Présentation et débats animés par Christophe Monat, incription par mail cnhlm@yahoo.fr. Un verre de l’amitié sera offert à l’issue de la conférence.

  29. PÈLERINAGE LÉGITIMISTE: Les 26 & 27 septembre 2009, aura lieu le 97ème PÈLERINAGE LÉGITIMISTE À SAINTE-ANNE D’AURAY EN BRETAGNE. Renseignements et inscriptions auprès de : Fédération Bretonne Légitimiste B.P. 10307 35703 Rennes cedex 7 Tél. : 09 71 31 10 40 – Courriel : fed.bretonnelegitimiste@orange.fr

  30. Biographie: Nous reproduisons ici, avec l’autorisation de l’auteur, l’article paru dans le numéro 1775 de l’Action Française 2000 du 16 juillet 2009 : « Alors que nous saluions, voici un an, la sortie de la biographie de Daniel de Montplaisir après plus de quinze ans sans parution sur le sujet, il semble qu’une mode soit lancée, puisque George Poisson, à son tour, vient de publier une autre biographie du Comte de Chambord. Une telle entreprise, véritable gageure un an à peine après une œuvre majeure sur le sujet, ne pouvait manquer de susciter toute notre attention. D’autant plus que Philippe Delorme publie au même moment une version annotée du journal intime, récemment retrouvé, du comte de Chambord. Le pari semble plutôt réussi puisqu’il parvient à peindre sous un angle assez nouveau la vie de ce prince si cher à bien des cœurs.« Après l’immense enthousiasme suscité par une naissance posthume inespérée, l’auteur nous dépeint par le menu la petite enfance du prince et revient en particulier sur le déroulement, quasiment heure par heure, de la révolution de 1830, sur ce fameux « règne de huit jours » entre les abdications de Charles X et Louis XIX, et le départ pour l’exil. Loin de se borner à une narration simple des évènements, c’est une véritable analyse de leur influence sur le caractère du jeune duc de Bordeaux qui nous est proposée. L’auteur se donne ainsi une grille de lecture qui, selon lui, explique ensuite chaque évènement de cette longue vie d’exil. On découvre ainsi un homme bon, franc, très pieux, plutôt avenant, mais qu’une très haute idée de son rôle poussait pourtant à une constante réserve, qui prise pour de la tiédeur ou de l’inaction, ne cessera, et ne cesse toujours, de décevoir ses partisans.« On regrette cependant l’extrême sévérité avec laquelle est décrite cette destinée, qui par moments ne nous est présentée que comme une succession de rendez-vous manqués. On déplore aussi les incessantes critiques de l’auteur à l’égard de l’entourage proche du prince, dont quasiment nul membre ne semble trouver grâce à ses yeux : notamment sa tante et son épouse, dont la foi, présenté comme de la bigoterie quasi-superstitieuse, est rendue responsable d\\ »un attentisme exclusivement providentialiste. Il est dommage que l’auteur ne semble pas avoir saisi la sincérité et la profondeur de la foi de l’époque en général, et du prince en particulier, car, sans cette clef majeure il peine restituer certaines visions du monde de ce prince très-chrétien.
    « Au-delà de ces explications très personnelles de l’auteur que le lecteur appréciera par lui-même, l’originalité de l’ouvrage réside en grande partie dans la description du contexte artistique de cette vie hors-norme. Jamais la vie du comte de Chambord n’avait auparavant été si bien décrite sous cet angle. Pourtant, bien que lui-même peu porté lui-même sur l’art, c’était un personnage extrêmement cultivé, dont les parents, collectionneurs et mécènes tous les deux, avaient assemblé d’impressionnantes collections. L’auteur revient ainsi largement sur nombre d’œuvres d’art qui constituèrent l’environnement du prince pour nous en présenter autant le contenu que le parcours.\r\n« En outre, un autre point extrêmement positif du livre réside dans la qualité des illustrations, alors que les biographies sur le sujet ont parfois tendance à être assez banales sur ce point, l’auteur a apparemment consacré beaucoup d’effort pour nous présenter nombre de documents inédits et très originaux, qui à eux seuls suffiraient à justifier la lecture de cet ouvrage.\r\n« Entre cette originale biographie, le journal intime du comte de Chambord publié par Philippe Delorme, et le très exhaustif site web consacré au sujet (www.comtedechambord.fr), voici décidément un prince très en vogue en ce moment, les « Henri-quinquistes » n’auront pas de quoi s’ennuyer cet été !Lamy
    »

  31. Deux nouveaux ouvrages: Tandis que vient de sortir, aux éditions Pygmalion, Le comte de Chambord par Georges Poisson, un volume de plus de 350 pages agrémenté d\\ »un important cahier d\\ »illustrations inédites et dont la couverture s\\ »orne du portrait du Prince figurant sur la boîte reproduite à la rubrique Objets du Musée virtuel de notre site, nous sommes heureux d\\ »annoncer la parution du Journal intime du comte de Chambord, document de toute première importance pour l\\ »histoire du XIXe siècle. Nous en parlons plus longuement dans notre rubrique Inédits qui comporte, pour l\\ »occasion, des reproductions de ce Journal. C\\ »est l\\ »historien Philippe Delorme qui publie, aux éditions Françoix-Xavier de Guibert, le 18 juin, la majeure partie de ces Carnets, retrouvés au terme d\\ »une longue enquête. Preuve en effet que la mémoire du Prince est toujours vivante et ne manque pas de susciter l\\ »intérêt des chercheurs et des lecteurs !

  32. Messes pour le Roi: De nombreuses messes pour le Roi Louis XVI auront lieu, comme chaque année, un peu partout en France.\r\nNous signalons tout particulièrement celle du 18 janvier à 10 h 30 à la Chapelle expiatoire, square Louis XVI à Paris, et celle du 21 janvier à 18 h 30 en l\\ »église Saint-Nicolas du Chardonnet, 23 rue des Bernardins à Paris.\r\nNous invitons nos lecteurs à nous indiquer le plus rapidement possible les dates et heures des messes portées à leur connaissance afin que nous puissions les indiquer sur le site.

  33. La canne du comte de Chambord: Les amateurs d\\ »Histoire et d\\ »antiquités ont jusqu\\ »au 31 décembre pour se précipiter au Louvre des antiquaires, 2 place du Place-Royal, 75001 Paris. Ils y pourront admirer une exposition magnifique consacrée à la canne d\\ »art populaire du XVIIème au XXème. Parmi les deux cent cinquante modèles présentés, ils admireront tout particulièrement une exceptionnelle canne de buis qui se dévisse en neuf éléments. Elle retrace l\\ »histoire du duc de Bordeaux puis comte de Chambord, et l\\ »attachement des Bourbons à la foi catholique.

  34. Cercle Renaissance: Le Cercle Renaissance (138 rue de Tocqueville, 75017 Paris, 01 42 27 48 22) organise, le 21 novembre 2008 à 19 h 45, dans les salons de l\\ »Aéroclub de France, son grand dîner de rentrée sur le thème La défense des états pontificaux. Il nous est particulièrement agréable d\\ »annoncer cette manifestation dont les interventions s\\ »inscrivent parfaitement dans la pensée du comte de Chambord : Philippe Pichot-Bravard parlera de La question romaine sous le règne du Pape Pie IX ; Eric du Réau de La Gaignonnière nous entretiendra de L\\ »épopée des zouaves pontificaux ; enfin Roger Marraud des Grottes développera la Genèse et vocation de la noblesse pontificale.\r\nLe dernier numéro de Renaissance des hommes et des idées, organe du Cercle Renaissance, s\\ »orne d\\ »un beau portrait du général de Charette, petit-fils du duc de Berry, longtemps au service du duc de Modène chez qui il avait été envoyé par le comte de Chambord, et valeureux défenseur des états pontificaux.

  35. Messe pour la Reine: Une messe pour la Reine Marie-Antoinette sera célébrée le jeudi 16 octobre à 18 h 30 en l\\ »église Saint-Nicolas du Chardonnet, 23 rue des Bernardins, 75005 Paris (métro Maubert-Mutualité). Venez nombreux !

  36. Daniel de Montplaisir: Après la très intéressante conférence qu\\ »a donnée Daniel de Montplaisir le 6 octobre à la D.R.A.C., cet excellent auteur poursuit le cycle de ses interventions et séances de signatures. Nous sommes heureux de les indiquer ci-dessous :\r\n- le 18 octobre 2008 à 15 h 30 à Lunéville (Meurthe-et-Moselle) dans les salons de l\\ »Office de tourisme ; manifestation organisée par Présence du souvenir bourbonien en Lorraine ;\r\n- le 23 octobre 2008 à 20 h 30 à Tours (Indre-et-Loire) : dîner-débat au Grand Hôtel, 9 place du Général-Leclerc;\r\n- le 8 novembre 2008 à 11 h à Gretz-Armainvilliers (Seine-et-Marne) : conférence dans la salle des mariages de l\\ »hôtel de ville\r\n- le 13 novembre au château Lynch-Bages à Pauillac (Gironde) : lecture avec Isabelle Gardien, de la Comédie française, Duc de Bordeaux et vin de Bordeaux\r\n- le 15 novembre 2008 à 12 h : émission radiophonique sur Radio-Courtoisie (95,6 MHz)\r\n- le 15 novembre 2008 à Notre-Dame de Passy, 10 rue de l\\ »Annonciation 75016 Paris : vente de livres organisée par l\\ »Association de la noblesse française\r\n- le 29 novembre 2008 : signature à la librairie Duquesne, 27 avenue Duquesne, 75007 Paris\r\n- le 30 novembre 2008 après-midi : vente de charité de Sainte-Croix de Neuilly (Hauts-de-Seine)\r\n- le 6 décembre 2008 de 14 h à 18 h à l\\ »hôtel de ville de Versailles (Yvelines) : Salon du livre de Versailles\r\n- le 7 décembre 2008 de 14 h à 18 h au château de Grands-Maisons à Villepreux (Yvelines) : fête du livre de Renaissance catholique.\r\n\r\n

  37. Salon du livre d\\ »Histoire: Le 5e Salon du Livre d\\ »Histoire, organisé comme chaque année le premier dimanche de décembre, se tiendra à Paris le dimanche 7 décembre 2008, de 13 h à 18 h, avec plus de 50 écrivains qui dédicaceront leurs ouvrages dans les salons Etoile-Marceau,79bis avenue Marceau, 75116 Paris, avec des interventions d\\ »auteurs. Vous trouverez tous les renseignements nécessaires sur : http://www.parthenonfrance.com ou au 06 66 61 25 17.

  38. Parution: Le numéro 734 de la revue Historia consacre ses pages 38 à 43 à un passionnant article de Daniel de Montplaisir intitulé L’honneur retrouvé de la duchesse de Berry. Aux termes d’une longue recherche, l’auteur est en mesure de confirmer de manière certaine l’union religieuse célébrée le 14 décembre 1831 par le père Rozaven. Il reproduit un écrit conservé aux Archives du vicariat de Rome et retrouvé tout récemment par le père Augustin Pic attestant de la célébration de ce mariage et clôt ainsi la polémique soulevée durant près de 180 ans sur la conduite de la mère d’Henri V. Ce document fait toute la lumière sur cette question épineuse, tord le cou à la calomnie et fait enfin cesser les potins nauséeux qui avaient pris naissance dès 1833 dans les salons orléanistes. L’article reproduit également une photographie représentant la duchesse de Berry, son second mari et tous leurs enfants, reflet d’une famille unie et aimante.
    Nous recommandons bien vivement la lecture de cet article et adressons nos compliments au père Augustin Pic et à Daniel de Montplaisir pour leur persévérance.

  39. Publication: On nous prie d\\ »annoncer la publication de l\\ »ouvrage Le Géneral Baron CLÖUET : Il s\\ »agit d\\ »une biographie du général baron Louis Cloüet, rédigée à partir de sa correspondance. Louis Antoine Cloüet (1781-1862) participa à de nombreuses campagnes de Napoléon puis se rallia à Louis XVIII, continua sa carrière sous Charles X. L\\ »usurpation de Louis-Philippe le jeta dans la clandestinité, où il aida la duchesse de Berry dans son complot. Condamné à mort, il vécut en exil de longues années avant d\\ »être amnistié. Le prix du volume est de 18 euros. La commande de l\\ »ouvrage peut être adressée à l\\ »association Savoirs et Images en Graves Montesquieu S.I.G.M., Mairie, 33650 La Brède (05 56 20 26 89), accompagnée du prix du volume (18 €) et des frais de port (6 €).Voir les détails sur le site Internet du SIGM : http://www.si-graves-montesquieu.com

  40. Biographie: Nous reproduisons ici (Avec l\\ »aimable autorisation de son auteur qui n\\ »est autre que notre administrateur !) l\\ »article publié le 1er Aout 2008 par l\\ »Action Française 2000 N°2753 en page 12 : \r\n« Ce n’est pas si souvent que sort une biographie du comte de Chambord, puisque la dernière datait de 1990, sous la plume du regretté Jean-François Chiappe. Aussi, nous nous devions de saluer le brillant ouvrage de Daniel de Montplaisir : Le Comte de Chambord, dernier Roi de France. \r\nL’auteur signe là un travail remarquable, où se mêlent parfaitement la réflexion et l’émotion, au travers duquel il nous mène sur les traces du petit-fils de Charles X. A travers sa vie, c’est véritablement tout le XIXème siècle que l’auteur nous fait revivre, tant le destin de ce prince semble tragiquement lié à celui du « siècle romantique ». L’« enfant du miracle », né après l’assassinat de son père, sera effectivement toute sa vie l’objet de bien des passions, des rancœurs, et des illusions. Entre une enfance dorée au sein d’une cour un peu compassée et plus de cinquante années passées ensuite sur les chemins de l’exil : l’auteur nous brosse un tableau à la fois complet et réaliste. Il décrit avec minutie le contexte, si particulier et si changeant, servant de décor à cette destinée hors du commun. \r\nOn y découvre avec plaisir un personnage finalement trop méconnu : ce prince très chrétien, bon mari et bon chef de famille, n’aura de cesse toute sa vie de travailler avec une grande finesse pour se préparer à un trône sans cesse inaccessible. En outre, la description très moderne du contexte psychologique, tant du personnage lui-même, que de son entourage, nous apporte enfin de grands éclaircissements sur une vie qui, depuis cette naissance si particulière, jusqu’au fameux épisode « du drapeau blanc », passe souvent pour énigmatique. \r\nLe tout, parfaitement documenté, constitue une masse impressionnante de détails dont la précision ne nuit en rien à la fluidité d’un récit qui se lit comme un roman. Un grand prince comme « Henri V » méritait d’être réhabilité, c’est fait.\r\nLamy » \r\n

  41. 96ème pélerinage à Sainte-Anne: Les 27 et 28 Septembre 2008 s\\ »est déroulé le 96ème pélerinage légitimiste à Sainte-Anne d\\ »Auray, une marche a eu lieu depuis Vannes l\\ »après-midi du samedi, une veillée s\\ »est tenue le soir. Le dimanche a été célébrée une Messe au Champ des Martyrs, suivie d\\ »une allocution. Après le déjeuner, Monsieur l\\ »abbé Alain Lorans, responsable de la cellule de communication de la Fraternité Saint-Pie X, a tenu une conférence sur le thème Modernité et légitimité.\r\n

  42. Le Prince Louis à Paris: Monseigneur le duc d\\ »Anjou était à Paris le 11 Juin 2008, il s\\ »est notamment rendu Place Vendôme à la réception organisée par Daniel de Montplaisir pour la sortie de son livre Le comte de Chambord, dernier roi de France. De nombreuses personnalités légitimistes étaient venues assister à l\\ »évènement, dont trois membres de notre équipe. Nous avons pu y voir avec plaisir une foule d\\ »\\ »henriquinquistes\\ » se presser pour acheter l\\ »ouvrage et le faire dédicacer par l\\ »auteur. Cette réception a fait l\\ »objet d\\ »un assez bon reportage diffusé sur France 2 au journal de 13h du 12 Juin 2008 ; on pouvait y entendre le prince s\\ »exprimer sur sa légitimité mais aussi Daniel de Montplaisir dire deux mots sur le comte de Chambord. Pour voir le reportage, cliquer ici.

  43. Université d\\ »été: La XIVe université d\\ »été du Mans s\\ »est tenue du 3 au 6 juillet 2008, sous le haut patronage de Monseigneur Louis, duc d\\ »Anjou, sur le thème Régentes et femmes de pouvoir, d\\ »Anne de Kiev à la duchesse de Berry. Parmi les conférenciers, nous avons tout particulièrement retenu avec plaisir les noms de Patrick Guibal et de Daniel de Montplaisir.

  44. Monseigneur de Ségur: Sous le titre Monseigneur de Ségur 1820-1881, les éditions Via Romana (5 rue du Maréchal-Joffre, 78000 Versailles) viennent de publier, sous la direction de Daniel Pannier, docteur en Histoire, les actes du colloque organisé en juin 2007 par l\\ »Oeuvre de Saint-François-de-Sales.\r\nCe passionnant ouvrage de près de 200 pages contient des communications excessivement documentées sous la plume d\\ »érudits tels que Thierry Buron, professeur agrégé d\\ »Histoire contemporaine, Marie-Josée Strich, docteur ès Lettres, Alain Lanavère, docteur ès Lettres, l\\ »abbé Christian Thouvenot, recteur de l\\ »Institut universitaire Saint-Pie-X, Denis Duverger, professeur agrégé de Lettres classiques, Daniel Pannier qui est aussi archiviste de l\\ »Oeuvre de Saint-François-de-Sales, François Labadens, membre du comité de rédaction des Cahiers séguriens, dom Louis Soltner, archiviste de l\\ »abbaye Saint-Pierre de Solesmes et Benoît Le Roux, docteur ès Lettres. \r\nUn chapitre d\\ »une trentaine de pages intitulé Mgr de Ségur et le Roi, sous la plume érudite de Franck Bouscau, professeur agrégé des Facultés de droit, intéresse plus particulièrement les rapports entre le comte de Chambord et Monseigneur de Ségur et repose sur la correspondance de ce dernier et sur sa brochure, écrite en 1871 : Vive le Roi. Nous recommandons très vivement la lecture de cet ouvrage, en attendant avec impatience la prochaine parution de la correspondance de l\\ »illustre prélat. (Cliquez ici pour retrouver notre page sur Monseigneur de Ségur.)

  45. Conférence: Le 2 Juin 2008 s\\ »est tenue à Paris une magnifique conférence sur la duchesse de Berry donnée par Patrick Guibal. Chargé de mission aux musées d\\ »Ile-de-France il a été commissaire de l\\ »exposition consacrée à la duchesse de Berry au chateau de Sceaux en 2007. Devant une quarantaine de personnes (dont plusieurs membres de l\\ »équipe du site !) Patrick Guibal a su retracer avec justesse et émotion l\\ »incroyable vie de l\\ »infortunée princesse, évoquant tour à tour le mécénat, les très nombreuses oeuvres caritatives et le rôle politique d\\ »une princesse à la fois hors du commun, lucide, courageuse, enthousiaste et touchante. De la part de toute l\\ »équipe, et de tous les \\ »henri-quintistes\\ » : un grand, un très grand merci !

  46. Naissance : Selon le communiqué du secrétariat de Monseigneur le Duc d »Anjou, la princesse Eugénie de Bourbon, fille du Prince Louis de Bourbon, duc d »Anjou, chef de la Maison de Bourbon, et de la princesse Marie-Marguerite, est née le 5 mars 2007, à 18 h 02, à Miami (Floride, Etats-Unis d »Amérique). Elle pèse 3,7 kg et mesure 52 cm. La princesse Eugénie et sa mère, Madame la Duchesse d »Anjou, se portent bien. Le prénom d »Eugénie a été donné à la Princesse en souvenir de son arrière-arrière-grand-mère la reine Victoire-Eugénie, épouse du Roi Alphonse XIII.

  47. Dîner-débat: Sous le Haut Patronage de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou et de la Princesse Marie-Marguerite, duchesse d’Anjou le duc de Bauffremont, Président, et les membres du Conseil d’Administration de l’Institut de la Maison de Bourbon vous prient de bien vouloir participer au dîner-débat qui aura lieu Au Cercle de l’Union Interalliée 33, rue du Faubourg Saint Honoré à Paris 8e, le jeudi 29 mai 2008 à 20 heures, pour la sortie en librairie du livre Le Comte de Chambord, dernier roi de France par Monsieur Daniel de Montplaisir aux Editions Perrin et en présence de descendants des fidèles et des proches du Comte de Chambord. Pour plus d »information, contacter http://www.sciencehistorique.com.

  48. Colloque : Le 15 février dernier à eu lieu un colloque intitulé Après la cinquième, république ou monarchie ?, organisé par le Groupe de liaison royaliste avec le soutien de la Fondation du Lys et sous le patronage du prince Remy de Bourbon-Parme. Grace à l’appui du député maire d »Issy-les-moulineaux, André Santini, il s »est tenu dans une salle de l »Assemblée nationale : selon lui, « une telle journée a sa place dans la vie politique d »aujourd »hui ». Alors qu’un un sondage LHZ affirme que 83 % des Français s »avouent favorables à des changements institutionnels, une monarchie est-elle envisageable ? Selon un récent sondage BVA, 17 % de nos concitoyens s’en satisferaient, faisant d’une telle réforme institutionnelle une vraie solution parmi d’autres. Ce colloque a réuni des élus parmi lesquels le député européen Paul-Marie Coûteaux et le sénateur de l »Aveyron Bernard Seillier, des journalistes comme Jean Sévillia (Le Figaro Magazine), Philippe Delaroche (Lire), Gérard Leclerc (France catholique) et Charles Hargrove (The Times), des philosophes (Chantal Delsol et Fabrice Hadjadj), des juristes (Frédéric Rouvillois, Philippe Lauvaux et Olivier Toumafond).

  49. Cortège traditionnel : Comme chaque année, le cortège aux flambeaux à la mémoire de Louis XVI a eu lieu le dimanche 21 janvier à Paris. Il est parti de l »église de la Madeleine à 19h pour rejoindre la Chappelle expiatoire où des allocutions ont été prononcées par Michel Fromentoux (Directeur de l »Institut d »Action française) et par Perceval, avant un dépôt de gerbe. Par ailleurs, des Messes ont été célébrées à cette intention dans toute la France. A Paris en particulier, une Messe a été célébrée le 20 janvier à 12h15 en l »église Saint-Germain-l »Auxerrois (Ier), ancienne paroisse des Rois de France, et une autre à 18h30 en l »église Saint-Nicolas du Chardonnet (Vème). La Messe officelle de l »IMB a eu lieu, comme chaque année, à la Chapelle expiatoire, le dimanche 21 janvier à 10 h 30, malheureusement sans la présence de Madame la duchesse de Ségovie.

  50. Exposition : jusqu’au 7 janvier 2008 s »est tenue au musée des Arts décoratifs de Bordeaux (hôtel de Lalande, rue Bouffard, 05 56 10 14 00) une splendide exposition intitulée « Raymond Jeanvrot, une passion royaliste » ouverte les lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 11 h à 18 h ainsi que les samedi et dimanche de 14 h à 18 h. Le bordelais Raymond Jeanvrot (1884-1966) fut une collectionneur passionné qui consacra toute sa vie, son amour et son énergie à réunir tout ce qu’il put trouver sur les Bourbons de la Restauration : Louis XVIII, Charles X, le duc et la duchesse d’Angoulême, le duc et la duchesse de Berry et surtout le comte de Chambord. Il se trouva ainsi à la tête d’une magnifique collection de près de 18.000 pièces qui furent léguées à la ville de Bordeaux ou acquises par cette dernière, et dont un grand nombre sont présentées aujourd’hui ! A l’occasion de cette exposition est sorti un passionnant ouvrage de Jacqueline du Pasquier, Raymond Jeanvrot, une passion royaliste, dont nous recommandons très vivement la lecture.

  51. Revue : Le numéro 22 des Epées, le trimestriel royaliste vient de sortir en janvier 2007, avec, au menu, un excellent dossier sur le thème « Les éléctions contre la démocratie », particulièrement bien vu en cette période électorale. Nous ne pouvons que conseiller cette très bonne publication à la fois actuelle, intelligente et drôle. Pour plus de renseignements cliquez sur : Les Epées.

  52. Conférence : Le 15 Novembre 2007 a eu lieu la première conférence organisée par la revue Les Epées. Malgres les grèves : plus de 70 personnes étaient au rendez-vous pour écouter Frédéric Rouvillois et Bertrand Renouvin débattre sur le tème « Ni Droite Ni gauche : réalité ou posture ? » Prochaine conférence le 13 décembre à 20 H dans le 5ème arrondissement de Paris, pour plus d »information contactez la revue à « contact@leseepees.fr ». Venez nombreux !

  53. Pélerinage : Les 29 et 30 Septembre 2007 a eu lieu le 95éme pélerinage légitimiste à Sainte-Anne d »Auray. Le samedi, après une cérémonie au champ des Martyrs, une veillée a eu lieu devant le mémorial. Le dimanche, une Messe a été célébrée et des stands ont été proposés d »après-midi. Pour plus d »information, contactez les organisateurs à « fed.bretonnelegitimiste@wanadoo.fr » . (Voir la description du mémorial dans notre rubrique « l »Homme ».)

  54. Exposition : Du 23 avril au 25 juillet 2007, la magnifique exposition, intitulée ENTRE COUR ET JARDIN, MARIE-CAROLINE, DUCHESSE DE BERRY , qui s »est tenue dans les Écuries du château de Sceaux a remporté un énorme succès avec plus de 30 000 visiteurs. Selon le comissaire de l’exposition, Patrick Guibal, le succès était tel que certains jours des visiteurs ont été refusés pour des raisons de sécurité. Pour la première fois, on a pu y voir exposée la bercelonnette du duc de Bordeaux, meuble auquel le numéro 41 d’IMB Info, revue de l’Institut de la Maison de Bourbon, a consacré deux pages très intéressantes sous la signature de Patrick Guibal. (Voir la description de la bercelonnette dans notre rubrique « Musée virtuel ».)

  55. Conférence : Le 5 Février 2007, le professeur Franck Bouscau a donné une conférence sur le sacre de Charles X à l’Institut Universitaire Saint-Pie X à Paris. « Le dernier sacre, renouant les liens de la royauté très-chrétienne avec la France, après la Révolution et l’Empire napoléonien. ».

  56. Conférence : Le 6 novembre 2006 a eu lieu une conférence intitulée « La Pensée politique du comte de Chambord » à l »Institut Universitaire Saint-Pie X devant une cinquantaine de personnes, et nous y étions. Le conférencier a magnifiquement démontré que l »échec politique apparent du comte de Chambord ne saurait masquer une pensée politique de premier ordre. Preuve à l »appui, il a pu évoquer à travers les lettres et les manifestes publiés par Monseigneur tout au long de sa vie (« de véritables encycliques politiques » selon le conférencier.), que c »est biel et bien de l »élaboration d »une véritable doctrine politique qu »il est question. On y retrouve une réflexion très avant-gardiste sur les problèmes politiques et sociaux de son temps, aboutissant à la définition de son « principe » : une monarchie très chrétienne, véritable réponse à l »idéologie revolutionnaire par son caractère absolu, antiparlementaire, héréditaire et décentralisé. En conclusion, le conférencier a montré que ces bases doctrinales, loin de s »éteindre en 1883, ont véritablement constitué le socle initial de toute la pensée politique de Charles Maurras, grace à des intermédiaires comme La Tour du Pin qui, fidèles au comte de Chambord, entourèrent largement la jeune Action française naissante. Cette pensée, qui trouvera un essor fabuleux dans la première moitiée XXème siècle, constitue encore aujourd »hui l »essentiel de la doctrine contre-révolutionnaire.

  57. Visite royale: Du 24 au 29 septembre 2006, leurs Altesses Royales le prince et la princesse de Bourbon se sont rendus en Anjou, première étape d »un voyage à travers la France. Du maire PS d »Anger au député UMP d’Avrillé : tous les élus ont eu à coeur de lui faire un accueil des plus chaleureux. De passage à Baugé, le prince a pu vénérer la fameuse « Croix d’Anjou » , dont la célèbre forme à deux montants, un temps choisie comme symbole par les ducs de Lorraine, est devenu depuis le symbole de la libération de la France « grâce à des royalistes dans l’ame comme le général Leclerc, de Lattre de Tassigny ou d’Estiennes d’Orves » a tenu à rappeler le prince.